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Dossier de la Rédaction

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1 400 emplois en vue dans les communes

Deux communautés urbaines et trois communes ont pris l’engagement de promouvoir le développement local.

« Le problème de chômage est préoccupant chez nous. Le sous-emploi aussi », a déclaré Zacharie Perevet, ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle. C’était à l’occasion de la signature d’une convention de partenariat entre le ministère de l’Economie et de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat) et les collectivités territoriales décentralisées, mardi dernier à Yaoundé. Selon le ministre Emmanuel Nganou Djoumessi qui présidait la cérémonie, il s’agit d’initier les communes et communautés urbaines pilotes à l’approche Haute intensité de main d’œuvre (Himo). Une approche qui vise entre autres, la création d’emplois peu qualifiés, la réduction des coûts de réalisation des investissements, la distribution des revenus aux populations locales et l’économie des devises. Sont concernées par cette phase-pilote, les communautés urbaines d’Edéa et Kribi, les communes de Bangangté, Mbouda et Sangmélima pour un total de 1 400 emplois directs pour 163 millions de F de salaire versé.

Pour André Noël Essiane, maire de Sangmélima, dans les 60 prochains jours, les jeunes vont être recrutés pour la réhabilitation du tronçon complètement dégradé du fait de l’érosion, d’une distance de 330 m. Ici le nombre d’emplois directs escomptés est de 360 pour un cumul salarial versé de 45 millions de F. « Les jeunes vont apprendre à travailler avant d’être rémunérés » a-t-il précisé. A sa suite, Célestine Courtès Ketcha, maire de Bangangté, a déjà une idée de ses priorités. Avec la réhabilitation d’une desserte dégradée et inaccessible aux véhicules, c’est plus de 350 emplois qui seront générés pour 42 millions de F de salaire versé. « Cette approche salutaire va participer à la lutte contre la pauvreté et augmenter les revenus dans les ménages », a-t-elle conclu. Au sujet de cette approche, le ministre de l’Habitat et du Développement urbain, Jean Claude Mbwentchou s’est réjoui de ce qu’elle va changer la physionomie de nos villes à travers l’utilisation d’une main d’œuvre locale.

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