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Dossier de la Rédaction

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La chasse aux faux diplômes relancée dans le supérieur

Une commission nationale évalue l’authenticité des équivalences. Les résultats sont attendus.

473 dossiers à examiner. Pour sa 67e délibération, la commission nationale d’évaluation des formations consulte de nouveaux cas. Avec la perspective de détecter tous les diplômes non-conformes, la commission a cette année, décidé de creuser les recherches en se rendant dans les pays où est établie la délivrance desdits diplômes. Selon le Pr. Ngomo Horace Manga, secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur (Minesup) et président de la commission nationale d’évaluation, « cette réunion a lieu après une mission effectuée au Nigeria par les services techniques, en vue de procéder à la vérification de l’authenticité des diplômes obtenus dans ce pays. »

De nouvelles méthodes sont expérimentées au fil des années par les membres de la commission, réduisant ainsi la quantité de diplômes douteux. D’après Theresia Wannah Litumbe, sous-directeur des équivalences au Minesup, « par rapport aux années antérieures, les faux diplômes ont diminué considérablement. Parce que l’Etat a accentué la vigilance, et avec la sensibilisation, nous avons fait comprendre aux intéressés que les faux diplômes ne sont acceptés en aucun cas. » Cette vérification approfondie passe certes par des déplacements à l’étranger, mais aussi par l’étude stricte des données. « Nous vérifions, entre autres, les informations sur les titres présentés, le système d’enseignement, le statut de l’établissement dans le pays de délivrance », explique Theresia Wannah Litumbe.

Si ces conditions ne sont pas respectées, une équivalence ne peut être accordée à l’étudiant demandeur. Les résultats de la réunion seront connus sous peu. Le travail de la commission se complique cependant. Pour le Pr. Ngomo Horace Manga, le principal obstacle reste le nombre d’universités étrangères dans lesquelles les jeunes Camerounais suivent leur formation. Celui-ci est en constante augmentation. Pendant cette session, en plus des concordances à établir entre les diplômes, titres scolaires et grades universitaires nationaux et ceux de l’étranger, la commission va étudier et proposer la reconnaissance des écoles étrangères ou internationales de formation susceptibles de permettre l’intégration dans la fonction publique camerounaise.

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