Le contrôle biométrique d’accès en zone réservée a été officiellement lancé mercredi.

Des personnes non autorisées qui se retrouvaient non seulement sur l’aire de trafic, mais également aux portes des aéronefs. Des situations observées par le passé, que Joseph Béti Assomo, gouverneur de la Région du Littoral, a souhaité ne pas voir se répéter à l’avenir. Un vœu émis lors de la cérémonie de lancement officiel du contrôle biométrique d’accès de l’aéroport international de Douala, que le chef de terre présidait ce 31 octobre 2012. Ce nouveau dispositif sécuritaire, selon les propos de Pierre Tankam, Directeur général de l’Autorité Aéronautique, rentre « dans le cadre de la composante amélioration de la sûreté aéroportuaire du projet de renforcement de la sécurité et de la sûreté de l’aviation civile en Afrique du centre et de l’Ouest (Prssac), financé par un don de la Banque mondiale ».

Pour matérialiser le contrôle biométrique, le personnel en service à l’aéroport disposera désormais de badges d’accès pour leur passage des zones publiques aux zones de sûreté. Et à ce jour, selon des estimations de Pierre Tankam, « près d’un millier de badges ont été délivrés aux policiers, gendarmes, douaniers, personnels des administrations et compagnies aériennes opérant sur la plateforme ». À ce sujet, le gouverneur a rappelé les retardataires à l’ordre : « je donne à ces administrations jusqu’au samedi 03 novembre 2012 pour se mettre en règle ». S’adressant à l’Autorité Aéronautique, il a souligné qu’elle « assure la gestion, la maintenance, l’exploitation et la régulation du système ainsi mis en place ». Un système composé également de vidéosurveillance. Avec le contrôle d’accès, les deux sont évalués à hauteur de 700 millions F à Douala et à Yaoundé.

Cette opération fait partie de l’ambition du gouvernement camerounaise de mettre en conformité son aviation civile avec les normes de sûreté, de sécurité et de facilitation de l’Organisation de l’aviation civile internationale (Oaci).