Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

La Cour Suprême tranche en faveur de Benjamin Matip

L’instance confirme la propriété du défendeur  sur le litige foncier de Ngoma Ngombe Lendi

La semaine dernière, la Chambre administrative de la Cour suprême présidée par Clément Atangana a tranché dans le litige foncier opposant les populations des collectivités de Ngoma, Ngombe et Lendi à Douala V, à Benjamin Matip. En cause notamment, la propriété sur une parcelle d’environ 1.000 ha de terrain. Dans la décision en neuf articles rendue par la Cour, « la demande de descente sur les lieux des collectivités Ngoma-Ngombe-lendi est irrecevable en raison de l’irrecevabilité de leur intervention volontaire ». Ainsi, la Cour donne tort aux collectivités villageoises, dans ce litige foncier après plusieurs années de procédure.

D’après Me Jules Binyom, avocat de Benjamin Matip, la Cour a rendu son verdict sur des éléments techniques. Dans le fond, d’après le conseil, la justice n’a fait que reconnaître la propriété de Benjamin Matip sur le terrain querellé. Contrairement aux arguments des collectivités, Me Jules Binyom affirme que la parcelle est exploitée depuis près de 40 ans par sieur Matip, qui y pratiquait notamment l’agriculture et l’élevage. Une mise en valeur notamment constatée par le Minepia en 1978. « Beaucoup de contre-vérités ont été dites sur cette affaire. Maintenant que justice a été rendue, il faudrait restaurer l’image de M. Matip, qui a été salie dans les médias. Le terrain sera utilisé pour la réalisation d’objectifs économiques, notamment pour résoudre le problème de logement à Douala. Le dossier est désormais clos », déclare Me Jules Binyom.

Mais les collectivités ne semblent pas vouloir en rester là. « L’Etat du Cameroun et nous-mêmes avons été déboutés dans cette affaire. C’est une injustice. Nous n’accepterons pas que ce terrain appartienne à Benjamin Matip », confie Ndame Eyoum, notable de Ngoma. Dans une correspondance adressée au sous-préfet de Douala V, les chefs des collectivités font part de leur frustration. « La Chambre administrative de la Cour suprême contre toute attente, a rendu une décision scandaleuse octroyant mille hectares à un seul individu. Depuis le rendu de cette décision, les populations des trois collectivités, frustrées et très remontées, sont en train de s’organiser, devant cette injustice criarde, pour empêcher M. Matip d’accaparer mille ha des terres ancestrales des trois collectivités », peut-on lire dans la note.



Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière