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Dossier de la Rédaction

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La concurrence fait rage dans le Marché des eaux minérales:

La forte concurrence de nouveaux opérateurs entraîne aussi la chute du titre Semc en bourse.

La Société des eaux minérales du Cameroun (Semc), exploitante de la marque Tangui, affiche plus de 4,744 milliards de chiffre d’affaires au 30 juin 2012, contre plus de 5,277 milliards de F à la même période l’année dernière. Soit une baisse d’activité de 10,5%, qui « s’explique (…) par l’entrée de nouveaux concurrents sur le marché », reconnaît la Semc, dans un communiqué paru dans CT lundi dernier. A l’annonce de ces résultats, le titre Semc a aussitôt dévissé à la Douala Stock Exchange (Dsx), passant de 115 000 F à 111 555 F lors de la séance du 24 octobre 2012. Une semaine plus tard, le titre s’est légèrement redressé à 114 462 F, toujours en deçà des 115 000 F avant la publication des résultats d’exploitation. « Sans pour autant remettre en question la solidité de la Semc sur le segment des eaux minérales, cette situation traduit simplement la vitalité de ce marché où opérateurs anciens et nouveaux continuent d’enregistrer des marges de progression », estiment des experts du secteur.

Ainsi, chacune des entreprises cherche à ferrer les consommateurs avec une publicité agressive sur les prix et la traçabilité du produit. Dans certains espaces marchands à Douala, on retrouve par exemple la palette (six bouteilles) de Tangui à 2000 F, celle de Supermont à 1900 F et de Semme à 1600 F. Il y a trois semaines, une bouteille d’un litre et demi de Supermont était proposée en promotion dans un supermarché à Bonamoussadi (Douala) à 175 F. Certaines marques, Pura, Febe et Semme utilisent des stratégies du marketing mix pour approfondir la connaissance du consommateur sur la différence entre eaux minérales. De sorte qu’entre eau minéralisée, eau thermo minérale, eau de source et eau naturelle, le public parvient désormais à faire la différence. Combiné au prix de la bouteille ou de la palette, il y a de quoi voir Semc, qui revendiquait 83% des parts de marché en 2009, admettre trois ans plus tard que la concurrence affecte son chiffre d’affaires.

Autre aspect non négligeable, l’intrusion dans le marché des eaux dites minérales d’une centaine d’opérateurs clandestins qui profitent des autorisations de prélèvement délivrées par le ministère de l’Energie et de l’Eau. « Ces structures conditionnent généralement l’eau de forage dans des sachets et vendent 60 centilitres à 50F. Certains consommateurs préfèrent acheter 4 sachets à 200F au lieu d’acquérir une bouteille d’un litre et demi plus chère, vendue par les sociétés régies par le Code minier », explique Ferdinand Eko, du ministère de l’Industrie, des Mines, et du Développement technologique.



Répartition de la concurrence à l’échelle nationale

Régions Nombre d’entreprises officiellement installées

Adamaoua 00

Centre 14

Est 00

Extrême-nord 02

Littoral 12

Nord 02

Nord-ouest 00

Ouest 00

Sud 01

Sud-ouest 03

Total 34

Source : ministère de l’Industrie, des Mines, et du Développement technologique.




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