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Dossier de la Rédaction

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Les femmes s'engagent à l'amélioration de la production dans le secteur de la pêche

Un réseau se constitue pour renforcer leur rôle dans l’amélioration de la production.

Au Cameroun, la demande en poisson selon Gabriel Toumba, délégué régional du Littoral du ministère de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales (Minepia), est de l’ordre de 300.000 tonnes/an, tandis que la production plafonne à 181.000 tonnes. Pour combler le gap, le pays a importé pour près de 97 milliards F de poisson en 2011. Vu l’implication croissante des femmes dans les activités de la pêche et du poisson, le Minepia, dans son approche genre, entend faire jouer davantage ce rôle à la femme camerounaise. « La femme joue un rôle important dans la pêche, d’où la nécessité de lui apporter un soutien conséquent dans une perspective permettant d’être suffisamment appuyée pour faire face à ses missions en mettant en place un réseau des femmes dans le secteur de la pêche », déclare Mme Baliaba, née Beyene Ateba, présidente nationale du Réseau camerounais des Femmes dans la pêche (Recafep).

Le Recafep compte se positionner comme un organe de représentation, mais aussi de soutien de projets et programmes d’appui aux femmes. Il devrait constituer une instance de proposition contribuant au renforcement des capacités des femmes du secteur des pêches, au développement de l’entreprenariat féminin dans le secteur et à leur épanouissement. Dans ce programme, Douala et la région du Littoral constituent une étape importante, compte tenu de leur rôle et position stratégiques dans la pêche. D’où la descente du Recafep sur le terrain, pour entre autres, sensibiliser les femmes intervenant dans la pêche (mareyeuses, transformatrices, commerçantes…) enregistrer leurs difficultés et installer un bureau régional.

« Nous avons entre autres, deux principales difficultés dans l’activité ici. D’abord l’accès aux financements pour nos affaires, et le problème du bois pour fumer le poisson en grande quantité. De plus en plus, on nous interdit d’utiliser les produits de la mangrove mais nous n’avons pas de solutions concrètes de rechange. Depuis un certain temps on nous propose de planter des manguiers pour cet usage. Mais en attendant qu’ils grandissent, comment fait-on ? Beaucoup continuent d’utiliser la mangrove malgré tout », confie Marthe Tam, délégué du Gic Mboo et Kwakoro, qui exerce entre autres dans la transformation du poisson frais en fumé.



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