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Dossier de la Rédaction

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Le nombre de décès en baisse sur les routes

Fruit des campagnes de la gendarmerie nationale dont le Sed a prescrit la pérennisation.

80 morts en moyenne par mois depuis août dernier, contre plus d’une centaine avant le lancement de l’Opération-contrôle, surveillance, répression. Les données semblent rassurantes mais pour la gendarmerie nationale, il n’est pas question de baisser la garde. Il faut maintenir la veille en accentuant la sensibilisation et, dans une certaine mesure la répression. « Les accidents de la circulation ont déjà tué des milliers de personnes sur nos axes », explique le général de brigade Elokobi Daniel Ndjock. Et pour lui, comme pour le haut commandement, il est temps de stopper, sinon, de réduire l’hémorragie. Pour ce faire, la présence des équipes de la gendarmerie sur les grands axes sera désormais permanente. Et non plus sporadique comme par le passé.

C’est dans cette optique qu’après Makénéné sur l’axe Yaoundé-Bafoussam, il y a une semaine, le dispositif de l’Opération-contrôle, surveillance, répression a déposé ses valises samedi sur le tronçon Yaoundé-Douala. L’un des plus dangereux du pays. Conduite par le général de brigade Elokobi Daniel Ndjock, l’équipe a d’abord pris ses quartiers à Manyaï, à 70 km de Yaoundé avant de se rendre à Mahole, peu après Mboumnyébel. Et comme depuis le lancement de l’opération en juin 2011, les mêmes infractions ont été enregistrées durant cette 14e phase. Notamment, le défaut de plaque d’immatriculation, de triangle de signalisation, d’extincteur, de vignette… La grande vedette du jour étant l’excès de vitesse. En moyenne, huit véhicules sur dix sont stoppés pour ce motif. Au total, d’après le chef d’escadron Emile Joël Bamkoui, commandant du détachement Alpha, « 230 infractions ont été enregistrées entre jeudi soir et samedi après-midi, pour un bilan chiffré d’environ quatre millions de F ».

Et au-delà, trois véhicules ont fini leur course dans les buissons, peu avant l’arrivée des équipes de la gendarmerie nationale. Ce qui a amené le général de brigade Elokobi Daniel Ndjock à reconnaître que plusieurs chauffeurs n’ont pas encore intégré le message de la prudence. Et pour cela, la sensibilisation va se poursuivre. Une autre descente est d’ailleurs annoncée ce week-end.

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