Une centaine de professionnels à Douala ont planché sur les moyens de booster la filière.

Au rythme de création de salons de coiffure ou de beauté dans différents quartiers de Douala, il apparaît évident que le marché de la beauté et du bien-être ne cesse de se développer. Du coiffeur à l’esthéticien en passant aux poseurs d’ongles artificiels, tous contribuent par leur savoir-faire à embellir l’apparence physique. Mais comment développer de telles structures afin qu’elles sortent de l’informel pour entrer dans l’économie formelle ? Comment faciliter l’accès des promoteurs de ces Pme-Pmi au crédit bancaire pour qu’elles deviennent de véritables leviers de croissance pour les économies de la sous-région ?

Pour répondre à quelques-unes de ces questions, une centaine de professionnels du bien-être, répartis dans les segments de la coiffure, l’esthétique, la joaillerie, le maquillage, la parfumerie ont achevé une formation lundi à Douala, à l’initiative du Cercle d’assistants en ressources pour le développement durable. Structure regroupant les acteurs du secteur et déployée au Cameroun, au Congo, au Gabon et en Guinée équatoriale.

En échangeant avec des banquiers, des stratégies d’obtention de financement ont été déployées. Entre autres, Samuel Toumewo, banquier estime qu’ «il faut associer le financier au montage du projet et non se présenter devant lui seulement au moment où on a besoin de liquidités ». En outre, les salons de beauté doivent être tenus par des professionnels formés.

Par ailleurs, face à la concurrence, prégnante dans le segment de la coiffure par exemple, Ursula Nkoa, du marketing de la Sopecam, suggère aux promoteurs de miser aussi sur des stratégies médiatiques pour faire connaitre les services à valeur ajoutée qu’ils développent. « La pluralité des supports médiatiques offre de nos jours des coûts de publicité abordables pour les entreprises de toutes les dimensions et des échanges de service avec les médias peuvent booster les affaires d’un salon de beauté », pense-t-elle.