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Dossier de la Rédaction

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Le cacao dévoile ses charmes

Le Festicacao a démarré mercredi à Yaoundé par une foire-exposition.

Les plants, les cabosses et les fèves de cacao ont déserté les plantations le temps d’une exposition ouverte au Boulevard du 20 mai à Yaoundé sous le patronage du ministère du Commerce. Cette foire-exposition est organisée dans le cadre du Festicacao qui a démarré hier sur toute l’étendue du territoire national avec une insistance dans les grands bassins de production du cacao. A Yaoundé, cette culture pérenne a donné à voir et à entendre avec des cabosses saines, bien dodues et disposées en forme de pyramide ou encore empilées dans les sacs prêts à la vente. Dans cette exposition, les cabosses font courir aussi bien les petits planteurs que les grands. Une cabosse est vendue à 300 F au lieu de 500 F en temps normal. Un plant en pépinière coûte 150 F au lieu de 250 F.

Selon Robert Ayaga Kanigoule, propriétaire d’un champ semencier à Bakoa, une localité située entre Bokito et Bafia dans le Mbam-et-Inoubou, la variété mise en parcelle est issue de la recherche, notamment de l’Institut de recherche agronomique pour le développement (Irad). « Au cours de cette rencontre, nous allons non seulement échanger nos expériences avec d’autres producteurs mais aussi présenter les nouvelles semences améliorées mises en place dans nos pépinières. Il est bien sûr également question de vendre », explique notre interlocuteur. Ici, l’acheteur se procure un sac de 100 cabosses à 30 000 F au lieu de 50 000 F. Bien que dans les champs, le même sac revienne à 25 000 F. « C’est l’une des meilleures variétés qui produit en 18 mois et sur un plant, on peut avoir plus de 150 cabosses », conclut-il. A cette foire, le cacao-marchand en fèves n’est pas en reste. Les acheteurs peuvent réaliser des affaires sur place parce que le kilogramme est vendu à 1 300 F. Soit 130 000 F pour un sac de 100 Kg bien fermentés.

Les dérivés du cacao attirent également les visiteurs surtout à cause de leurs valeurs thérapeutiques. Les prix du beurre de cacao oscillent entre 750 et 25 000 F en fonction des contenances. « Il est conseillé pour les douleurs corporelles, l’alimentation et même pour l’entretien des cheveux. D’habitude, un litre est vendu entre 30 000 et 35 000 F, surtout lorsqu’il est recueilli à froid, parce qu’il contient toutes ses valeurs nutritives », indique le propriétaire du stand. Pour les paludéens et ceux qui souffrent de la fièvre typhoïde, le suc du cacao obtenu après la presse des fèves est disponible au Boulevard et coûte 3000 F la boîte. Les adeptes de la poudre de cacao au petit déjeuner sont servis à 100 F le petit sachet. A Mbalmayo, une conférence internationale a également été organisée hier sur le thème : « Le marché du cacao, quel avenir ? » Le Festicacao s’achève aujourd’hui en fin de journée.


 

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