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Dossier de la Rédaction

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Forêts : les experts à l’école du carbone

Un atelier sous-régional sur la surveillance des stocks organisé à Douala.

D’après les experts, la déforestation se poursuit au rythme alarmant d’environ 13 millions d’hectares/an selon les données récoltes entre 1990 et 2005. Elle entraine la libération du carbone à l’origine stockée dans les arbres sur formes d’émissions de dioxyde de carbone. Il est aussi reconnu que la déforestation et la dégradation des forêts libèrent à elles seules entre 16 à 20% du gaz carbonique dans l’atmosphère, contribuant de façon significative à l’échauffement de la terre et au changement climatique. Pour tous, il faut inverser cette tendance. C’est l’une des missions de la REDD+, un mécanisme proposé pour lutter contre les changements climatiques dans le monde. Le mécanisme REDD+ implique un transfert massif d’argent des pays riches aux pays pauvres si ceux-ci s’engagent à mettre un terme à la destruction de leurs forêts dans le cadre de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques.

Pour bénéficier des retombées, les pays concernés doivent produire des documents mettant en lumière le taux de carbone émis, puis la quantité évitée grâce à leurs initiatives de conservation de leurs forêts. Cela requiert la mise sur pied d’un système fiable, crédible et reconnu de monitoring des stocks de carbone, de notification et de vérification. La rencontre de Douala, qui regroupe les experts de la sous-région vise la formation des décideurs au système de MRV (Monitoring, Notification et Vérification). Elle est organisée par le Cobam (Changement Climatique et Forêts dans le Bassin du Congo : Synergie entre l’Adaptation et l’Atténuation), l’un des projets du Centre de recherche forestière internationale (Cifor).

« Dans le Bassin du Congo, il y a des zones prioritaires de conservation qui sont des zones à haute valeur de diversité. Ces zones stockent beaucoup de carbone et peuvent aider à limiter le changement climatique. Le but ici est de réfléchir à comment mettre en place des systèmes de suivi pour qu’on ait une meilleure connaissance des stocks de carbone qui existent dans ces forêts », explique Charlotte Pavageau, chercheur au projet Cobam.

Il est attendu que cette formation aide les décideurs du secteur forestier de l’Afrique centrale à comprendre l’utilité, les techniques et les mécanismes de mesure, notification et vérification des stocks du carbone afin d’intégrer cette nouvelle approche dans leur champ d’action d’une part, de l’utiliser comme outil de négociation dans les instances internationales d’autre part.



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