Fèves et cabosses étaient des stars jeudi dans la capitale économique.

Une caravane mobile partie du siège de la Chococam a sillonné plusieurs coins de Douala avant de finalement s’immobiliser sur l’esplanade du stade omnisports de Bepanda. En vedette, le cacao et ses dérivés, conformément à l’esprit de la fête organisée en l’honneur de cette culture. « L’objectif du Festi Cacao, c’est d’exposer et de valoriser le cacao », expliquera à CT Jean Noël Nti, du Conseil interprofessionnel du cacao et du café (Cicc). Des animations musicales et autres jeux de questions-réponses ont meublé la suite du programme à Bepanda.

Le menu de la manifestation prévoyait aussi une opération « Portes ouvertes » au sein des entreprises Sic Cacaos et Chococam, question de faire voir le processus de transformation du cacao. Cet aspect du programme, précise une source au Cicc, était surtout destiné aux jeunes, étudiants en hôtellerie de préférence. Le lien est vite fait ici avec le projet New Generation (du Cicc), qui vise à intéresser davantage les jeunes à la filière – laquelle a besoin de nouveaux bras, plus vigoureux. Ce projet est censé permettre au Cameroun d’atteindre le cap de 300 000 tonnes de cacao/an à l’horizon 2020.

La région du Littoral, dont Douala est le chef-lieu, produit du cacao notamment dans la Sanaga-Maritime (zone de Nyanon) et dans le Moungo (Nkongsamba, Mbanga, Njombe, Penja, Baré). Il n’existe malheureusement pas de statistiques précises pour évaluer leur apport à la production nationale, à en croire un responsable du Cicc approché par CT.