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Dossier de la Rédaction

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« Plus de 600 millions de F dépensés en réparations »

Peter Nkeih Ghogomu, directeur des réseaux Aes-Sonel.


Quels sont les impacts des actes de vandalisme sur le réseau de distribution?

Les impacts sont considérables. Ces vandales détruisent nos ouvrages de transport et de distribution, ce qui affecte directement les transformateurs, pylônes câbles, lignes basse tension et moyenne tension entre autres. La première conséquence visible c’est qu’on enregistre des interruptions dans la fourniture en énergie électrique aux populations. Des pans entiers du réseau électrique se retrouvent ainsi en insécurité du fait du vol des câbles en cuivre de mise à la terre servant à la protection des transformateurs contre la foudre. Il arrive qu’on enregistre la destruction des habitations par la chute des pylônes. Le risque d’incendie et de perte en vie humaine est très élevé dans ce cas.

A combien s'élève le montant des réparations pour AES Sonel ?

Pour ce qui est de l’implication financière, je peux vous dire qu’en moyenne annuelle, nous dépensons plus de 600 000 000 F pour le remplacement des ouvrages vandalisés. Une nouvelle norme est à l’étude pour remplacer le câble de terre en cuivre par l’acier. Cela devrait nous contribuer à limiter cette activité illicite et dangereuse pour notre société.

Comment les riverains des installations sont-ils impliqués pour les protéger ?

Nous avons lancé en 2011 un nouveau système d’entretien des couloirs sur toutes les lignes de transport, spécialement pour les lignes 225kV d’évacuation de Songloulou, plus stratégiques et souvent touchées par le vandalisme. C’est un système qui intègre la surveillance des pylônes et prévoit l’utilisation des communautés villageoises comme relais de maintenance. L’application porte des fruits. En un an, le nombre d’actes de vandalisme est réduit presque à zéro sur les lignes de Songloulou et au Nord. Les autorités administratives sont très impliquées. Je dois noter aussi que les forces de l’ordre, notamment à Edéa, traquent de plus en plus les malfrats qui s’attaquent à nos installations. Elles sont plus vigilantes. C’est pourquoi elles ont par exemple récemment saisi une cargaison de câbles de cuivres prête à être embarquée au port de Douala. La collaboration avec le BIR est une réalité dans le Septentrion. Pour ce qui est du cas spécifique de Massock Songloulou, le projet de mise en place d’un comité de vigilance est en cours. Nous y travaillons activement avec les populations.



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