Luc Magloire Mbarga Atangana, ministre du Commerce (Mincommerce) est tout sourire, après la visite qu’il a effectuée dans les 41 stands de la foire-exposition du Festicacao, sis au Boulevard du 20 mai à Yaoundé.
Du chocolat au beurre, en passant par les machines de transformation du cacao, il a observé et apprécié le développement qui s’effectue dans la filière au fil du temps. « Je me réjouis de ce que le cacao soit au centre des préoccupations. Les acteurs de la filière doivent d’avantage développer les techniques de production, pour permettre la transformation et la consommation locales », a t-il déclaré.
Artisans, planteurs, industriels, institutions publiques et privées étaient satisfaits de la venue du Mincommerce qu’ils ont perçue comme un clin d’œil à la production du cacao. « La visite du ministre nous a rassuré quant à la visibilité de notre activité. Il nous a félicités et suggéré de créer des champs semenciers pour aider les paysans», affirme un exposant du stand de la Société de développement du cacao (Sodécao). Sans nul doute, l’exploitation objective du cacao est l’un des sujets focaux du Mincommerce. Pour preuve, « le ministre du Commerce a travaillé avec les autorités marocaines pour l’implantation d’une chocolaterie au Cameroun. Ce projet est dans sa phase initiale. Nous produisons actuellement près de cinq tonnes de chocolat par jour que nous commercialisons sous forme de tablettes ou de pastilles», explique Bernard Sylva, directeur général adjoint du groupe compagnie shérifienne de la chocolaterie. Le Cameroun est connu comme le 5e producteur mondial et le 4e producteur africain de
