Le RDPC met les bouchées doubles pour l’inscription massive de ses militants

Dépasser les 161 000 inscrits de 2011 : c’est l’objectif chiffré que se donnent les membres de la commission départementale d’encadrement et d’appui pour la refonte des listes électorales du Mayo-Kani pour le compte du RDPC. Réunis lundi dernier à Kaélé pour le lancement de cette opération, les membres de cette instance créée par le Comité central du RDPC ont mis sur pied des stratégies visant à faire des listes pleines dans le Mayo-Kani. Le président de cette Commission a invité les différentes commissions communales à faire preuve d’ingéniosité et d’inventivité pour ratisser large. « C’est une affaire de tous, tout le monde doit mettre la main à la pâte » dira Hélé Pierre. « Notre département ne faillira pas, le Mayo-Kani est un département qui gagne », poursuit le ministre de l’Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement durable. Pour le Dr TAIGA, vice-président de cette Commission, les commissions opérationnelles doivent réactualiser le sommier politique du RDPC. Il s’agit selon le Minepia de recenser tous les militants du parti et de les localiser à partir des structures de base. « Nous disposerons ainsi des données plus fiables nous permettant de faire des projections » argumente-t-il. Le décor est donc planté dans le Mayo-Kani Est. Il faut maintenant trouver des moyens pour mobiliser les électeurs à s’inscrire. Les débats ont achoppé sur les difficultés qui peuvent plomber les objectifs chiffrés. Dans le Mayo-Kani comme ailleurs, peu d’électeurs disposent de la carte nationale d’identité, pièce exigée pour l’inscription biométrique. Si dans les centres urbains, ce problème se pose avec moins d’acuité, dans les campagnes, plus de la moitié des électeurs potentiels en est dépourvue. En attendant qu’une autre mesure spéciale soit prise au plus haut niveau de l’Etat pour gérer cette conjoncture, les membres de la commission départementale du Mayo-Kani se veulent plus proactifs. Il faut mobiliser les moyens financiers pour aider les électeurs potentiels nécessiteux à se faire établir la CNI. Une levée des fonds, séance tenante, a permis de collecter plus de 2 500 000F. Une grille des contributions selon les catégories socioprofessionnelles a été établie pour renforcer la cagnotte. Rendez-vous a été pris chaque mois pour évaluer les actions.