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Dossier de la Rédaction

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Cacahuettes, bon moment pour les emplettes

Depuis quelque temps, les ménagères peuvent les avoir à des prix abordables.


Le visage souriant, Antoinette M. quitte le marché du Mfoundi visiblement satisfaite, en direction de son village situé dans le Mbam et Inoubou. Entre autres achats effectués dans ce marché de Yaoundé, des arachides. « J’ai acheté trois seaux de 5 litres à raison de 2 000 F chacun alors qu’il y a quelque temps encore, il fallait débourser 3 000 F pour un seul seau d’arachides », confie la dame. « Je trouve les prix nettement meilleurs qu’il y a quelques semaines encore où il fallait débourser 125 F pour une tasse d’arachides. Aujourd’hui, avec 75 F, on peut s’en offrir une », déclare Rose G. qui a déjà réalisé des stocks, pour gérer la basse saison.

En effet, les prix de cet oléagineux connaissent depuis peu une baisse. « Nous sortons à peine des périodes de récoltes entre août et septembre. Actuellement, les producteurs sont en train de stocker et les sacs connaissent quand même une légère hausse », confie Laurent Fomekong, grossiste au marché du Mfoundi. En une semaine, le prix d’un sac est passé de 25 000 à 32 000 F à Garoua, l’un des bassins de production. Une fois sur les marchés de Yaoundé, le même sac bien rempli et reconditionné est vendu à 40 000 F.

Sur les différents marchés de la ville, deux variétés sont disponibles. Les arachides teintées et les arachides rouges. Pour l’une ou l’autre, les prix ne changent pas. Le prix du seau de cinq litres oscille entre 1 900 et 2 000 F, contre 3 000, voire 3 500 F en basse saison. Le demi seau lui, se vend entre 950 et 1 000 F. Et la tasse elle, revient à 75 F, contre 100 voire 125 F lorsque le produit se fait rare. De l’avis des commerçants, dès janvier prochain, les prix des arachides devraient à nouveau connaître une inflation. « En 2010, le prix du sac avait augmenté jusqu’à 65 000 F. L’année dernière, pendant la basse saison, il coûtait 50 000 F. Tout dépend de la récolte », rassure Laurent F. En attendant, dans les ménages, on constitue des stocks de réserve. Et chez les commerçants, on essaie tant bien que mal de profiter de la haute saison. « Quand les prix sont stables, je peux avoir entre 3000 et 3 500 F de bénéfices par sac vendu et plus lorsque les prix sont instables », confie cet autre grossiste.

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