Catherine Bakang Mbock vient de remettre des appuis d’une valeur de 17 millions aux victimes des innondations.

20 tonnes de mil, 5 de riz, 1.5 de sucre, 900 kg d’huile de table, des cartons de savons, cahiers, craie, stylos à bille et du sel de cuisine. Soit un total de 31,239 tonnes de matériels pour une valeur globale de 17 millions F Cfa. Ces appuis ont été remis le 10 novembre 2012 aux sinistrés du Logone et Chari regroupés dans le camp de Kousseri.
Pour l’instant, on compte 4 435 familles sinistrées dans le département du Logone et Chari, dont 828 personnes handicapées et 24 295 enfants. Des chiffres en constante évolution d’autant plus que la menace des eaux reste permanente puisque les vannes du barrage de retenue de Maga dans le département du Mayo-Danay sont toujours ouvertes. Laissant déverser en direction du département du Logone et Chari, le trop plein d’eau qui provient Mayo-Tsanaga et de la région de l’Adamaoua où les pluies n’ont pas encore cessé. Certes, ces personnes déplacées sont aujourd’hui en état de précarité, mais le Minas les a encouragées à ne pas sombrer dans le pessimisme puisque les voies et moyens de leur recasement et réinsertion socio-économique sont en train d’être cherchées.
Au cours de la réunion qu’elle a d’abord présidée le 9 novembre 2012 dans la salle des conférences des services du gouverneur de l’Extrême-Nord avant de mettre le cap sur Kousseri, Catherine Bakang Mbock a invité tous les maillons de la chaîne de solidarité à se mobiliser en vue d’apporter un encadrement psycho-social à ces milliers de déplacés du Logone et Chari qui vivent au jour le jour.
Cette visite de travail du Minas lui a permis d’apprécier le travail d’assistance et d’encadrement que ses services ont abattu sur le terrain au profit des sinistrés. Catherine Bakang Mbock n’a pas manqué de saluer l’appui des partenaires au développement, le soutien de la communauté internationale, le rôle du comité multi sectoriel mis en place par le Minatd, et l’élan de solidarité des élites et autres bienfaiteurs qui ne cessent d’apporter leur soutien à ces sinistrés.