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Dossier de la Rédaction

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Affaires: La Côte d’Ivoire se vend au Cameroun

Un protocole d’accord de coopération signé entre les patronats des deux pays hier à Douala.

« Les points de convergence ne manquent pas entre le Cameroun et la Côte d’Ivoire », propos liminaire de Charles Metouck, vice-président du Gicam, hier en accueillant la délégation d’officiels et hommes d’affaires ivoiriens. Il égrène alors les paramètres qui peuvent contribuer à booster les échanges entre les deux pays. Notamment, le même système comptable et droit des affaires (Ohada en l’occurrence), le français en partage, une réglementation unique dans le marché des assurances et la protection de la propriété intellectuelle et industrielle (Code Ccima et Oapi) et la même monnaie, garantie par un même taux de change et une parité fixe avec l’euro. Autant de critères qui ont poussé les institutions ivoiriennes à se tourner en premier vers le Cameroun pour promouvoir les investissements dans leur pays, après 10 ans de crise.

« Dans le domaine des bâtiments et des travaux publics, il y a des opportunités immenses à saisir », affirme Attahi Koffi, inspecteur général au Bureau national d’études techniques et de développement. Dans sa présentation sur power point, il déroule les chantiers requérant une réhabilitation : les immeubles ministériels d’Abidjan, le réseau routier national et les 128 km d’autoroute, tous construits il y a 25 ans. Cerise sur le gâteau, Jean-Michel Dacoury-Tabley du Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire expose l’ensemble des mesures incitatives que l’Etat ivoirien déploie pour attirer les investisseurs étrangers. Entre autres « un impôt sur les salaires de 1,5% appliqué sur 80% du salaire, la liberté de transfert hors Côte d’Ivoire des revenus de toute nature générés par l’investissement et des exonérations fiscales allant de 8 à 15 ans si l’on investit soit à Abidjan soit dans une autre localité ».

Pour saisir ces opportunités et fructifier d’autres, il reste néanmoins à surmonter des pesanteurs. Le patronat camerounais demande une facilitation de part et d’autre des modalités d’octroi des visas longs et courts séjours. Tandis que l’ambassadeur ivoirien Adama Dosso appelle à la signature des accords économiques de préférence. Premiers pas vers cette voie, le Gicam et la Confédération générale des entreprises de Côte d’ivoire ont signé un protocole d’accord de coopération. Adama Dosso annonce d’ailleurs la préparation d’un autre accord de même nature entre l’Agence de promotion des investissements du Cameroun et son homologue ivoirienne.



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