L’un des cinq braqueurs ayant récemment emporté le coffre-fort d’un homme d’affaires a été pris.
32 millions F. C’est la somme emportée par cinq malfrats de la boutique d’un homme d’affaires nigérian, grossiste de pièces détachées au Camp Yabassi. De sources policières, le cambriolage a eu lieu dans la nuit de vendredi à samedi. Selon les éléments de la Police judiciaire, les malfaiteurs sont arrivés vers 1h du matin. Ils ont entrepris de casser le magasin à l’arrière. Après avoir fait un gros trou dans le mur, les voleurs pénètrent dans la boutique. Au fond de la pièce il y a une porte qu’ils défoncent. Les cinq braqueurs se retrouvent dans le bureau de l’homme d’affaires. Ils entreprennent de décoder le coffre-fort. Sans succès. Ils réussissent à l’extraire de sa cavité et l’emportent. Au passage, ils volent également trois ordinateurs portables (laptops).
Le lendemain matin, les voisins découvrent un grand trou sur le mur et alertent la victime. La police est aussitôt appelée, mais les braqueurs se sont volatilisés depuis belle lurette. Le propriétaire en larmes va déclarer une somme de 32 millions emportée. Une enquête de voisinage permet néanmoins de se faire une idée sur les présumés voleurs. L’un des suspects, en partance pour le Nigeria, est intercepté quelques jours plus tard dans un bateau, « Achuka ». Il est ramené deux jours plus tard au Cameroun. Le jeune, d’une vingtaine d’années, avoue tout. Mais l’argent, il ne l’a pas sur lui. Il aurait remis sa part, soit cinq millions, à son frère aîné, qui devait lui faire un transfert au Nigeria. Mais celui-ci est porté disparu d’après lui. Ses compères également.
C’est ce suspect qui dira que les bandits étaient au nombre de cinq. Après le cambriolage, ils se sont d’abord retrouvés à Yaoundé pour se partager le butin. « Après chacun a pris sa route ». Dans la foulée, il dénonce la sœur d’un de ses complices à qui ce dernier aurait remis sa part du butin. La jeune dame travaillant dans une société de la place, a elle aussi été interpellée. Les deux se trouvent actuellement à la Police judiciaire à Bonanjo où l’enquête se poursuit.
