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Dossier de la Rédaction

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Cette pluie qui ne finit pas

Censées s’arrêter fin octobre-début novembre, les averses continuent à Douala.

Les vendeurs ambulants de parapluies ont-ils remballé trop tôt ? Peut-être bien. Parce que ces jours-ci, ils seraient les bienvenus dans de nombreux coins de la ville, où des habitants, surpris par une averse qu’ils ne croyaient plus de saison (c’est le cas de l’écrire), se retrouvent désarmés. Et obligés de patienter sous le premier abri venu. Eh, oui ! Douala n’en a pas encore fini avec les pluies – à moins que ce ne soit le contraire. « Il pleut encore ?! », constatera, désabusé, tel cadre de société en regardant par sa fenêtre de bureau. La réponse est : oui, beaucoup. Parfois, de manière soudaine, parfois après que le ciel a pris le temps de bien noircir, comme pour une manœuvre d’intimidation.

« Un enfant de deux ans a été emporté par la pluie de dimanche dernier non loin de l’hôpital général », explique une habitante de Douala V. Les précipitations ont gonflé un cours d’eau et un gamin malchanceux a été happé. L’averse du lendemain, ajoute-t-elle, a non seulement coupé le courant dans son quartier, mais sérieusement assombri une fin d’après-midi normalement ensoleillée…

« Ce que je remarque, c’est que ces pluies ne commencent pas par de petites gouttes. Elles s’abattent brutalement. Celle de dimanche dernier était très violente et brève. Le ciel s’est même éclairci, mais elle avait fait semblant de s’arrêter. Quelques heures après, elle est retombée encore plus violemment », explique Marthe D., résidente à Bonapriso. Dans quelques coins de ce quartier (chic) de la ville, les pluies ont rimé avec inondations lors des derniers mois. Tout comme à Makèpè-Missokè, à certains sites dans le grand Bepanda, etc.

Au niveau des services de la Météorologie nationale, un responsable, prévisionniste de formation, explique que « depuis le début du mois de novembre 2012 », il est observé « un prolongement de la saison [de pluies] sur le territoire national ». Douala n’est donc pas seul, mais ça ne console sans doute pas les riverains installés en « zone inondable », généralement mis sous pression à chaque apparition de gros nuages noirs…



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