Il a été prescrit au nouveau préfet de placer ce département de la région de l'Extrême-Nord sur les rails du développement.   Il  Le département du Mayo-Kani dont Emmanuel Ledoux Engamba tient les rênes depuis le 8 novembre 2012 abrite de vastes champs de coton, culture de rente et principale source de revenu des populations locales. Le revers de la médaille, c’est la déforestation ; à telle enseigne que depuis des décennies déjà, ce département dont le chef-lieu est Kaélé, est considéré comme la porte d’entrée du désert. Bien plus, les réserves forestières qui y existent,  subissent une forte pression de la part des riverains et autres pilleurs d’essences forestières. C’est pour permettre au nouveau préfet de prendre des dispositions utiles pour que cesse la coupe anarchique du bois que le gouverneur a tenu à le mettre sur ses gardes. « Vous prenez le commandement d’un département exposé au péril de la désertification. Veillez à l’application rigoureuse des dispositions législatives et réglementaires pour interdire et réprimer la sortie du bois et du charbon de la région », lui a prescrit le gouverneur Augustine Awa Fonka.

Le Mayo-Kani étant un département partageant les frontières avec la République du Tchad, il a été recommandé au nouveau préfet de veiller particulièrement à la sécurité des personnes et des biens le long de la frontière et de veiller à la neutralisation des malfrats qui écument cette unité administrative. « Les bandits de grand chemin, traqués sur les principaux axes routiers par le BIR, la gendarmerie et la police, se rabattent de plus en plus en brousse dans les villages et les campements des éleveurs pour des vols de bétails et des prises d’otages assortis de demandes de rançons …Il importe de renforcer la collaboration amorcée par votre prédécesseur avec les autorités frontalières tchadiennes », a prescri  le gouverneur. Le nouveau préfet du Mayo-Kani remplace à ce poste, Olongo Menye André Charles Martin, appelé à d’autres fonctions.