Le Festival africain du théâtre pour l’enfance et la jeunesse s’achève ce jour à Yaoundé.

Regards émerveillés et fous rires. Les enfants, premiers publics des compagnies invitées à Yaoundé pour l’édition 2012 du Festival africain du théâtre pour l’enfance et la jeunesse (Fatej), ont semblé subjugués par les spectacles. La biennale consacrée au théâtre pour jeunes est montée d’un cran, cette année. Des professionnels débarqués d’Europe – Allemagne, France, Finlande, Norvège, Suède et Suisse - ont apporté leur longue expérience dans l’art pour jeunes publics. Les Allemands du « Theatre Consol » ont présenté « Meins » (« Le mien », en français), à l’Institut Goethe de Yaoundé, en ouverture du festival le 8 novembre dernier. Une pièce dans laquelle deux comédiens (Charis Nass et Olani Nduli) et un musicien, Adrian Ils, apprennent aux tout-petits les notions de partage et de cohabitation. Selon Etoundi Zeyang, président du Fatej, « le festival a pris une dimension internationale depuis quelques années. »

C’est pourquoi, en plus des Européens, l’Afrique était bien représentée par ses artistes venus bien sûr du Cameroun, mais aussi d’Afrique du Sud, Bénin, Burkina-Faso, Kenya, la République démocratique du Congo, Sénégal, Tchad et Togo. Ils ont offert des prestations. Les Camerounais du « Théâtre du chocolat », du « Danata Théâtre », de la « Compagnie Akang » et de l’ « Association Artglomook » par leurs représentations, ont inculqué des valeurs aux enfants par la force de la gestuelle et d’objets colorées pour capter leur attention. Car même si les plus petits n’ont pas toujours compris le fond du message, les mimiques des personnages avaient le don de les faire rire aux éclats. De ses débuts en 1996 à l’édition 2010, l’événement a glané de nombreux spectateurs. En 2010, plus de 17.000 enfants ont défilé dans les gradins. Cette année, on espère plus après la clôture ce vendredi.