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Dossier de la Rédaction

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Prévalence de VIH/Sida en baisse chez les militaires

D’après une enquête dévoilée vendredi, elle est passée de 11% en 2005 à 6% en 2011.

Les forces armées ont fait leur test. Et les effets sont plutôt concluants, si l’on en croit la restitution des résultats officiels de la prévalence VIH dans les différents corps. Vendredi dernier, au cours d’une cérémonie présidée par Jean Baptiste Bokam, secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Défense, chargé de la gendarmerie nationale, les responsables de cette opération de sensibilisation ont rendu public l’aboutissement de leur étude. Il en ressort que le taux de prévalence du VIH dans les forces armées est de 6%, contre 11,3% en 2005, date de la dernière enquête. Une baisse de l’infection dont s’est réjoui Jean Baptiste Bokam, avant de suggérer l’utilisation de ces résultats à bon escient dans l’avenir pour aider certaines couches comme les femmes, les plus touchées dans l’armée.

L’opération était menée par le ministère de la Défense à travers le Centre de recherches pour la santé des armées (CRESAR), la direction de la santé militaire et le point focal VIH/Sida au Mindef. Elle a concerné 107 unités de l’armée camerounaise. 2534 personnes ont été testées, soit 266 femmes et 2.268 hommes. Chaque cible de l’étude a répondu à un questionnaire comportemental au cours d’un entretien en tête-à-tête avec des enquêteurs expérimentés. Parmi les personnes testées, 247 officiers, 1416 sous-officiers et 871 militaires de rang. La garde présidentielle enregistre la plus faible prévalence du VIH (0,5%), tandis que la gendarmerie nationale présente le pourcentage le plus élevé avec 7,3%.

L’étude a été financée par le programme-prévention Vih/Sida du département de défense de l’armée américaine (DHAPP) et la coordination technique a été assurée par l’organisme américain Johns Hopkins-Global Viral Forecasting Initiative (JH-GVFI). Selon le Lieutenant-Colonel Wagmene, point focal VIH au Mindef, « cette opération a permis de fournir des données sur les faits et d’obtenir une base de référence pour le suivi efficace du programme militaire de prévention du Vih/Sida. » Cette cérémonie de restitution était couplée à la réception des dons pour l’Hôpital militaire de Yaoundé, dont un laboratoire de bactériologie et d’autres équipements, comme un incinérateur pour brûler les déchets de l’hôpital.

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