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Dossier de la Rédaction

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Trois défis pour le Cameroun, selon le FMI

Pour le Fmi, il faut accélérer la croissance, réduire la pauvreté et répartir équitablement les richesses.


La courbe de croissance du Cameroun n’a pas faibli, malgré la morosité qui prévaut actuellement dans les pays développés. Après une année 2012 jugée satisfaisante par le Fonds monétaire international (Fmi), les perspectives pour 2013 seraient encourageantes, à en juger par le rapport dressé par la mission du Fmi, arrivée en fin de séjour lundi. Après une semaine de travail ponctuée par d’« excellentes » discussions, la délégation conduite par Mario de Zamaroczy a eu une séance de restitution de ses travaux avec les ministres en charge des Finances et de l’Economie.

Malgré des perspectives plutôt bonnes, le Cameroun reste confronté à trois principaux défis. D’abord la réduction de la pauvreté. La croissance enregistrée jusqu’ici par le pays, de l’avis du Fmi, ne profite pas encore à l’ensemble des couches sociales. Le deuxième défi, c’est accélérer la croissance. Proche de 5%, le Fmi estime qu’elle reste très faible, par rapport aux ambitions d’émergence qu’affiche le Cameroun. Enfin, le pays devrait travailler à une répartition équitable de cette croissance. Qu’elle ne se limite pas aux seules villes de Yaoundé et Douala, mais profite également aux petits villages, dans les zones reculées.

Du rapport du Fmi, il n’en ressort pas que des points positifs. En effet, l’institution a remis sur la table le sujet relatif aux subventions des produits pétroliers. Pour la mission, la subvention ne serait pas optimale, puisque l’essentiel profite aux ménages aisés. « Nous demandons une réduction sélective et progressive accompagnée de mesures sociales », a déclaré le chef de mission. De même, dans le système bancaire où on enregistre actuellement quelques établissements en difficulté, le Fmi a invité l’autorité monétaire, notamment le ministère des Finances, à jouer son rôle. Par rapport à la loi de finances 2013, tout en saluant l’option du budget-programme, comme une initiative louable, les experts du Fmi prévoient plutôt une émission de 100 milliards de F, contre les 200 milliards d’obligations prévues sur le marché régional en 2013. De son côté, la partie camerounaise a pris note des recommandations du Fmi et s’est déjà saisie de certains sujets, notamment ceux relatifs au secteur bancaire.


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