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Dossier de la Rédaction

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Migraine en vue pour les faux médecins

C’est la quintessence de l’assemblée générale de l’Ordre national tenue vendredi à Douala.

Les travaux de l’assemblée générale de l’Ordre national des médecins tenus vendredi à Douala étaient axés sur un point particulier. La guerre contre la pratique illégale de la médecine. De nombreux praticiens ainsi que les présidents des Ordres nationaux de la médecine des pays de la sous-région ont honoré ce rendez-vous présidé par le secrétaire d’Etat au ministère de la Santé publique. Selon Alim Hayatou, un triste constat a été fait dans le domaine médical, l’invasion progressive de charlatans dans l’exercice de la médecine. D’après lui, beaucoup se permettent d’ouvrir des cliniques et des centres de santé formation dans l’illégalité.

Afin de contrer cette pratique, il indique que des mesures rigoureuses vont être prises incessamment. Toujours d’après le secrétaire d’Etat, le Minsanté compte tout faire éradiquer la pratique. D’ailleurs une commission tripartite a été mise sur pied. Ordre national des Médecins, ministère de la Santé publique et celui de l’Enseignement supérieur à cet effet. « Il y aura une restitution des travaux dans les prochains jours », a-t-il déclaré. Alim Hayatou a également demandé aux médecins d’être sévères quant à l’inscription de médecins dans l’Ordre. « Vous devez protéger votre profession, par l’étude rigoureuse des dossiers, sans complaisance ni favoritisme ». Il souligne également que sous peu, on procédera à l’identification de la situation individuelle de tous les médecins exerçants.

Les propos du Dr. Sandjon, président de l’Ordre national des médecins, vont dans le même sens. Selon lui, le système de santé du pays est menacé par le fléau de la médecine illégale, et des formations sanitaires pullulent. Pour lui et l’ensemble de ses confrères, le plus inquiétant c’est que de faux tradipraticiens prétendent soigner toutes les maladies, même celles reconnues incurables. En plus ils sont aidés en cela par certains médias dans la diffusion de fausses informations relatives à ces traitements. A ce stade souvent, les patients ne savent plus faire de différence entre le tradi-praticien normal et le pseudo. Ils se retrouvent par ignorance et surtout par pauvreté obligés de se faire soigner par ces commerçants de la médecine. « Pourtant, la qualité ne doit pas être sacrifiée à la quantité », indique le Dr. Sandjon. Il souligne que l’Ordre, appuyé par les pouvoirs publics, va incessamment opérer des descentes sur le terrain.



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