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Dossier de la Rédaction

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La carte « culture » en jeu pour l'intégration africaine

Un forum régional ouvert hier à Yaoundé devrait aboutir à la formulation d’une stratégie.

La culture aussi peut aider l’Afrique à se développer et même plus, à promouvoir son intégration. D’après le rapport de l’Unesco datant de 2009, les industries culturelles produisent plus de 7% du produit intérieur brut (Pib) mondial. Aussi, la culture a crée des emplois et généré des revenus substantiels évalués d’après la même source à 1,3 milliards de dollars en 2005, soit environ 665,6 milliards de F. En Afrique, « le musée du Ghana subventionne l’Etat », dixit Ama Tutu Muna, ministre des Arts et de la Culture, pour illustrer un exemple de développement à travers la culture.

C’est sur la base de ces cas concrets que les ministres de la culture des pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac) compte s’appuyer pour montrer la valeur ajoutée de la culture au développement et à l’intégration du continent noir. « Mais, c’est surtout la prise de conscience qui est très importante », a précisé Ama Tutu Muna en ouvrant hier à Yaoundé les travaux du forum des partenaires de la Ceeac pour la valorisation de la culture au service de l’intégration et du développement en sa qualité de représentante du Premier ministre, chef du gouvernement.

Trois jours donc pour mettre sur pied une stratégie régionale permettant aux pays de cette zone de penser désormais leur développement à partir de la culture. « Notre vision, c’est d’exploiter tous les domaines culturels pour accompagner le développement de nos Etats. Il faut vendre notre culture, notre savoir, car c’est notre identité », déclare Crispin Jaime Sangale Rondo, secrétaire général adjoint de la Ceeac. Il s’agit aussi pour les pays de la communauté, d’unir leurs forces pour résoudre entre autres problèmes, la piraterie, l’étroitesse des marchés nationaux, l’insuffisance des moyens techniques, financiers et humains. Le Cameroun, culturellement parlant, dispose déjà d’un cadre juridique qui sera un plus lors des échanges et des réflexions sur la problématique du financement de la culture, entre autres.

Dans cette entreprise, la Ceeac bénéficie du soutien de ses partenaires, à l’instar de l’Unesco et de l’Organisation international de la Francophonie (Oif). L’Unesco a déjà mis sur pied une batterie d’indicateurs de la culture pour le développement testée dans neuf pays parmi lesquels le Ghana et la Namibie. De son côté l’Oif soutient la lecture publique à travers des centres de lecture et d’animation culturelle.

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