Un débat au siège de l’Udc, jeudi, à Yaoundé posait la question des relations sociales pacifiées.

C’était la première sortie d’Adamou Ndam Njoya, président de l’Udc, aux côtés de son allié et homologue de l’Afp, Bernard Muna, depuis la création d’un nouveau regroupement de l’opposition camerounaise le 7 novembre dernier. Il ne manquait autour de la table que le président du Paddec, Jean de Dieu Momo, pour parler du sujet du jour : « Tous et toutes pour la paix... » Sous la bannière du « pacte républicain » qu’ils ont initié, s’est ainsi tenue hier au siège de l’Udc à Yaoundé, la cinquième journée républicaine de réflexions et d’échanges. En cette occasion, Adamou Ndam Njoya a d’abord estimé que les destins des journées instituées sous ce label et du pacte républicain étaient désormais liés. Pour lui, la philosophie qui guide les deux institutions serait fort utile pour relancer l’opposition camerounaise en vue de la construction d’une société démocratique.

Pour ce faire, M. Ndam Njoya a tenu à partager des « idées et des voies d’action » inspirées par ses « expériences sur le terrain ». Leçon n°1 : prévenir les conflits impose aux acteurs sociaux de travailler en permanence pour une convergence des protagonistes autour de la table de discussion. C’est une dynamique à cultiver continuellement à en croire le président de l’Udc. Leçon n°2 : le rôle crucial des acteurs. La bonne foi des autorités locales, nationales et internationales est ici en jeu. Sans elle, rien de durable ne semble pouvoir se bâtir.

Ainsi de suite, jusqu’à la proposition d’un nouveau contrat social, l’orateur du jour a entretenu son auditoire sur les perspectives du changement social pacifique souhaité. Une parole de politique au cœur du débat, que les autres participants : la société civile et les médias ont discuté afin d’en porter au-delà de la permanence de l’Udc, la part qu’ils estimeront vendable à l’opinion.