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La BEAC 40 ans après

L’institution mesure les écueils franchis, analyse les enjeux pour garantir l’avenir.

Le formidable pari engagé le 22 novembre 1972 à Brazzaville par cinq Etats de la sous-région, dans le cadre d’une convention de coopération monétaire, a incontestablement fait du chemin. D’autant qu’au Cameroun, à la RCA, au Congo, au Gabon et au Tchad est venue se joindre le 1er janvier 1985, la Guinée Equatoriale pour consolider une zone d’émission de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) plus que jamais en marche. D’où les festivités organisées pour marquer le 40e anniversaire de la signature de ces textes fondateurs et dont le coup d’envoi a été lancé avant-hier à Malabo. Sous la présidence de Vincente Eathe Toni, Premier ministre équato-guinéen. En présence d’un aréopage de personnalités d’horizons divers, avec, en bonne place, le ministre des Finances et du Budget, Marcelino Owono Edu.

Dans une sorte d’auto-évaluation, la BEAC a ainsi tenu mercredi dernier ici une réunion de ses organes de décision : le conseil d’administration et le comité ministériel de l’union monétaire en Afrique centrale (UMAC). Des rencontres précédées plus tôt dans la journée par l’inauguration d’une exposition consacrée à l’histoire des billets de banque en Afrique centrale. Une histoire riche, selon Lucas Abaga Nchama, gouverneur de la Banque, pour qui « les billets et pièces de monnaie sont des vecteurs de l’histoire, car ils témoignent, à une période donnée, des fondamentaux économiques et sociaux ainsi que des valeurs de la société à laquelle leur usage est destinée. »

L’apothéose de ces manifestations commémoratives, s’articulera autour d’un symposium international consacré à l’intégration monétaire en Afrique centrale, à travers ses expériences et ses perspectives. Un moment d’échanges d’autant plus attendu que les cérémonies se dérouleront en présence du président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo. Ce sera aujourd’hui, dans le cadre du Palais des conférences de Sipopo, en bordure de mer.

Avec plus de 2500 agents, souvent présentée comme l’institution la plus importante de la sous-région Cemac, la Beac constitue, pour de nombreux observateurs, une banque centrale performante. En dépit des graves dysfonctionnements qui ont ponctué la vie de l’établissement il y a quelque temps. Des turbulences qui semblent se dissiper progressivement. Selon des statistiques récentes, la Banque, qui aurait connu un déficit abyssal fin 2009, se situe désormais sur une courbe ascendante, renouant même avec la prospérité. Même si cette facette gratifiante de l’intégration sous-régionale ne parvient guère à occulter les pesanteurs et insuffisances de la Cemac. A l’instar de ce commerce intra-communautaire qui se situe en deçà de 10% des échanges entre les six pays de l’organisation.

Il n’en demeure pas moins que d’importants progrès ont été réalisés dans le cadre de la Beac en termes de stabilité monétaire, de maîtrise de l’inflation, de discipline budgétaire. Et la réflexion en cours devrait permettre de consolider les acquis ainsi méticuleusement construits. Depuis quarante ans.

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