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Dossier de la Rédaction

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Promesse tenue

« J’ai décidé de mettre en place, au ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, un Fonds de soutien aux populations victimes de calamités naturelles. » Le président Paul Biya annonçait ainsi, entre autres, une importante mesure dans la perspective de la gestion prévisionnelle des catastrophes et des calamités naturelles. C’était dans son allocution prononcée le 20 septembre dernier à Guirvidig, dans la région de l’Extrême-Nord, alors que, en compagnie de son épouse, Chantal Biya, il était venu porter le message de réconfort et de solidarité nationale aux populations victimes des inondations. La décision présidentielle est sur la voie de la concrétisation.

Parmi les innovations du projet de loi de finances 2013 actuellement en examen devant les députés à l’Assemblée nationale, le gouvernement entend consacrer la création d’un Fonds de soutien aux populations victimes de catastrophes naturelles. Deux articles (10 et 11) du chapitre 7 intitulé « Affectation de certaines recettes » prescrivent les dispositions générales relatives à ce Fonds. Le projet de loi consacre, en effet, la création d’un compte d’affectation spécial dénommé Fonds de soutien aux populations victimes de catastrophes et de calamités naturelles. Les ressources destinées à approvisionner ce Fonds proviennent notamment des dotations du budget de l’Etat inscrites chaque année dans la loi de finances. Il n’exclut donc pas d’autres sources d’approvisionnement, par exemple des dons ou des legs. Les modalités de gestion du Fonds de soutien sont fixées par voie règlementaire. Pour l’exercice 2013, le montant des ressources destinées à approvisionner le Fonds est fixé à 2 milliards de F.

Il n’est un secret pour personne que les graves inondations ayant récemment frappé plusieurs régions de notre pays ont endeuillé de nombreuses familles, entraîné des déplacements de populations et provoqué la destruction des cultures et des animaux domestiques, compromettant, par ailleurs, gravement la sécurité alimentaire et la santé de milliers de personnes. Face à ces dures épreuves, le président de la République a donné des instructions pour que soient prises et mises en œuvre des mesures d’urgence à court et à moyen termes : assistance multiforme aux personnes sinistrées, évaluation et remise en état ou construction des habitations, des établissements scolaires et hospitaliers, du réseau routier et autres infrastructures… La mobilisation des pouvoirs publics, les aides multiformes venues de plusieurs horizons de la nation, les dons des pays amis et des organismes internationaux dont le Cameroun est membre, ont contribué à trouver des solutions ponctuelles et immédiates à certains des multiples problèmes ainsi engendrés.

Par définition, les catastrophes et les calamités naturelles sont bien évidemment imprévisibles. Toutefois, compte tenu de leur récurrence due à la conjugaison de plusieurs facteurs dont principalement les changements climatiques, ces dernières années, à travers le monde et dans une certaine mesure chez nous, une gestion prévisionnelle s’avère nécessaire. Voilà pourquoi le président de la République soulignait à Guirvidig qu’il faut procéder par la prévision et la prévention. Sur ce plan, Paul Biya a demandé aux services compétents de l’Etat, de procéder, si ce n’est déjà fait, à une actualisation de l’inventaire des zones à risque et de proposer des solutions adéquates et aussi de renforcer, à tous les niveaux et de manière régulière, l’information météorologique. La promesse tenue, avec la création du Fonds de soutien aux populations victimes de catastrophes et calamités naturelles, permettra, entre autres mesures, d’organiser encore mieux la solidarité nationale et internationale de façon méthodique et permanente.

 

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