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Lynda Raymonde en « Symbiose » - Interview

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Lynda Raymonde en « Symbiose »
Interview
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« Le bikutsi doit continuer de briser les frontières »

Lynda Raymonde, artiste chanteuse.




« Forme O », qui est le titre de l’album que tout le monde s’arrache ?

C’est un hymne au mariage. « Forme O » parce que l’anneau des mariés a cette forme. Mon côté académique a influencé le choix du titre, la manière de le concevoir, la manière de le penser. « Forme O », c’est un peu l’expression de la recherche musicale que j’ai menée. Il me fallait sortir un titre bikutsi qui pouvait s’écouter même en Occident. Il y a un fond de World Music. Pour moi, le bikutsi doit continuer de briser les frontières, tout le monde doit s’y reconnaître. J’ai effectivement mis tout ou presque dans ce titre. Sa promotion a débuté en avril 2012. Dans ce titre, j’ai mis en avant un peu du style de chacun des artistes qui m’a influencé, mes années de cabarets, bref, j’y ai vraiment travaillé.

Comment faites-vous pour concilier votre formation professionnelle et l’enregistrement de l’album ?

Au Cameroun, le public perçoit l’artiste comme un mendiant. Un artiste se révèle à travers ses productions, son travail. La musique est mon amant chronique. Pour être équilibré, avoir son mot à dire dans la société, il faut faire des études. Je suis étudiante en 3e année de publicité à l’Esstic. Je soutiens d’ailleurs la semaine prochaine, pour l’obtention d’un diplôme des Sciences et techniques de l’information et de la Communication, option, Publicité. Ce n’était pas du tout facile de travailler et de poursuivre la formation au même moment. Lorsque je programmais des heures en studio en fonction de mes horaires de cours, je me retrouvais en train de déprogrammer le travail. Des fois, lorsque nous n’avions pas cours, je restais en contact avec mes camarades qui m’appelaient souvent lorsqu’un enseignant surgissait en salle de cours. A cet instant, je quittais le studio en trombe et j’essayais de rattraper l’enseignement. Je m’arrangeais toujours à laisser mon sac à ma place. Ceci me permettait de prouver à mes enseignants que j’étais déjà là (rires).

Aviez-vous un objectif précis lorsque vous avez décidé de vous lancer dans la chanson?

Ma mère est enseignante de langue française. Elle m’a encouragé à poursuivre mes études lorsque j’ai commencé à faire de la musique. Je me suis lancée dans ce domaine parce que je voudrais que l’on fasse la musique par amour. Qu’on ne se lance pas dans la musique parce qu’on n’a rien trouvé ailleurs. La musique ne doit pas être le pis-aller des artistes-musiciens ou chanteurs. Lorsqu’on y entre par vocation ou par amour, l’on sort souvent d’excellents produits. Cette catégorie de personne sait écrire, respecte les canons de chacun des registres dans lesquels il s’aligne. Bref, il fait de la musique, la vraie. Il donne envie d’être écoutée mais surtout, il adoucit les mœurs et détend. Je souhaite que le public mondial découvre entièrement mon album.

Propos recueillis par A.B.



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