Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière

Toute l'actualité Africaine

PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

On valorise la main d'oeuvre dans les constructions

Des experts de l’Afrique centrale réfléchissent aux meilleurs moyens de prioriser cette approche.

Pour la construction d’une route, d’un immeuble, d’un chemin de fer ou de tout autre projet d’infrastructure, on devrait utiliser plus la main d’œuvre que la machine. C’est ainsi qu’il faut comprendre l’approche Haute intensité de la main d’œuvre (Himo). Si l’option des équipements dans les chantiers d’infrastructures a l’avantage de la rapidité, en utilisant la main d’œuvre, non seulement l’infrastructure est réalisée, mais, plus important, il y a redistribution des revenus auprès des populations les plus pauvres, notamment celles issues dans la zone du projet à réaliser. L’effet immédiat étant la réduction du chômage et partant du sous-emploi. Des experts et responsables techniques en charge des questions Himo de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac), évaluent l’implémentation de cette approche dans leur pays respectif. Les travaux qui se déroulent à Yaoundé ont été ouverts hier par le ministre des Travaux publics, Patrice Amba Salla, en présence de ses collègues de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Zacharie Perevet et de l’Habitat et du Développement urbain, Jean-Claude Mbwentchou.

Le Cameroun pour sa part enregistre des avancées dans l’application de cette approche tant au plan institutionnel qu’opérationnel. En effet, le gouvernement a adopté en 2008, la stratégie nationale d’application des approches à Haute intensité de main d’œuvre. Suivie l’année d’après, d’un plan d’action pour sa mise en œuvre, tout en prescrivant à tous les secteurs d’appliquer cette stratégie. « Maintenant, on parle de porter le taux des investissements réalisés par les approches Himo à 20% de l’investissement global du Cameroun », précise Hippolyte Etende Nkodo, coordonnateur du Programme national de réhabilitation et de construction des routes rurales (PN2R). Bien que ce taux reste encore faible, sur le terrain, l’approche Himo se met progressivement en place. La construction du canal du Mfoundi est citée comme la première expérience Himo au Cameroun, soit 12% sur le montant total de l’investissement. Le PN2R, financé par le budget d’investissement public du ministère des Travaux publics (Mintp), le projet d’appui à la promotion de l’emploi et à la réduction de la pauvreté (Aperp), le bitumage à froid de la route Nkol-Afamba-Ndzeng, sont les autres exemples.

Au terme de leurs échanges demain, les experts d’Afrique centrale devront convenir au meilleur moyen de mieux appliquer l’approche Himo dans leur pays. Et pour cela, ils bénéficient de l’appui du Bureau international du travail (Bit), dont la représentante, Dayina Mayenga a présenté les atouts à l’ouverture des travaux. D’après elle, l’approche Himo permet de créer deux à trois fois plus d’emplois pour le même montant d’investissement. Les experts de l’Afrique centrale se préparent ainsi pour le 15e séminaire régional des praticiens Himo en Afrique.


 

Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière