Arrivés en fin de séjour, les ambassadeurs du Brésil et du Gabon ont été reçus mercredi par le chef de l’Etat.

Tous les deux sont des ambassadeurs arrivés en fin de séjour. Orlando Galveas Oliviera et Michel Mandougou, chefs des missions diplomatiques du Brésil et du Gabon au Cameroun, ont, tour à tour, fait leurs adieux au président Paul Biya, mercredi au palais de l’Unité. Premier à être reçu, le diplomate brésilien s’est entretenu avec le chef de l’Etat dans la mi-journée.

A sa sortie d’audience, il a parlé d’un entretien « très sympathique », soulignant à ce propos que le chef de l’Etat camerounais éprouve un sentiment de grande sympathie pour le Brésil. Son sentiment à lui étant que la visite d’Etat effectuée en août 2011 au Brésil par le président Paul Biya a été très importante dans la relance de la coopération entre les deux pays. Celle-ci a pris un nouvel envol, selon son appréciation, comme en témoignent des contacts et des échanges soutenus, au niveau gouvernemental, comme au niveau des instituts de recherche. A cet égard, Orlando Galveas Oliviera précise qu’il existe des contacts réguliers entre chercheurs brésiliens et camerounais sur le cacao, comme sur la pisciculture.

L’hôte du chef de l’Etat relève d’ailleurs des grandes similitudes entre le Cameroun et le Brésil sur le climat, la végétation et la culture. Il rappelle, par ailleurs, que des souches de populations brésiliennes sont venues d’Afrique. A l’instar du président de la Cour suprême brésilienne qui, révèle-t-il, a une ascendance africaine. Ce sont en fin de compte, selon lui, deux pays qui ont de grandes potentialités pour faire de grandes choses ensemble. Le Cameroun étant d’ailleurs, de l’avis de ce diplomate qui se prévaut de ses dix ans d’expérience en Afrique, un pays très important dans la sous-région.

Michel Mandougou, ambassadeur du Gabon qui arrive au terme de sa mission au Cameroun partage ce point de vue. En plus d’être l’Afrique en miniature, le Cameroun a su, à son avis, allier trois cultures : francophone, anglophone et islamique. Celui qui a été doyen du corps diplomatique accrédité à Yaoundé, estime que le « Cameroun est en bonne voie » avec l’ouverture de grands chantiers, dans le cadre de la politique des « Grandes Réalisations ». Cet homme qui s’est attaché à notre pays, au point de prendre femme ici, a promis qu’il reviendra souvent.

S’exprimant sur les relations de coopération bilatérale Cameroun-Gabon, Michel Mandougou estime qu’elles « sont au beau fixe ». A l’exemple de la coopération inter-universitaire qui permet, en ce moment, à des étudiants gabonais de poursuivre des études de Master à l’Université de Yaoundé II. Il évoque aussi la création d’une zone de commerce par le président Ali Bongo Ondimba qui impliquera fortement le Cameroun.

Le président de la République a pris congé de ses deux hôtes en leur remettant des cadeaux.