Le Dgsn a sensibilisé mercredi 28 novembre 2012 les fonctionnaires de police sur les nouveaux statuts du corps.
Il n’y a plus de raison pour que les policiers se comportent comme des mendiants. Aussi, les départs à la retraite ne devraient-ils plus constituer des motifs pour orchestrer les déviances souvent observées. Car, « suite à la magnanimité du chef de l’Etat, les destinées de la Sûreté nationale sont désormais entre les mains des policiers », affirme Martin Mbarga Nguele, Délégué général à la Sûreté nationale (Dgsn). Mercredi dernier, au palais des Congrès de Yaoundé, le patron de la police a convié ses collaborateurs à une réunion d’explications et de sensibilisation sur les textes récemment signés par le président de la République.
Selon le Dgsn, les nouveaux textes, notamment ceux portant création de 374 nouvelles unités de police, ont été signés dans le but de matérialiser la notion de « police de proximité ». C’est ainsi qu’il y aura désormais une compagnie pour la sécurité des zones universitaires. Et toute une sous-direction en charge de la gestion de la voie publique et de la circulation. Pour ce qui est du statut du fonctionnaire de police, Martin Mbarga Nguele a expliqué que dorénavant, la DGSN est dotée d’une sous-direction de la solde, ce qui facilitera la gestion financière du personnel. Toutes choses qui permettront une amélioration du départ à la retraite, fixé à 60 ans pour les officiers supérieurs et 55 ans pour les autres.
Mais avant, « il est désormais possible pour un gardien de la paix d’atteindre le grade de commissaire avant d’aller à la retraite. De même qu’un inspecteur de police pourra parvenir à celui de commissaire principal avant la fin de sa carrière et enfin, il est désormais possible pour un officier de police de passer commissaire divisionnaire », explique le Dgsn. Car les nouveaux textes prescrivent la réduction de quatre à trois ans, le passage de gardien de la paix à gardien de la paix principal, ainsi de suite. En plus de diverses primes octroyées, Martin Mbarga Nguele estime que tout est mis en œuvre pour qu’il y ait une plus grande efficacité dans le travail. Alors, « que le policier joue désormais son rôle ».
