Volonté réaffirmée à l’ouverture d’un salon international sur le sujet hier à Douala.

Le dynamisme monétique entre les banques de la sous-région doit être accru. C’est ce qu’a indiqué Valentin Mbozo’o, directeur général du Groupement interbancaire monétique de l’Afrique centrale (Gimac, entité de la Beac créée en juin 2012), hier à l’ouverture du premier Salon de la monétique en Afrique. Le groupement, qui reprend les activités de l’Office monétique de l’Afrique centrale (Omac, qui sera dissous en décembre prochain) et de la Société monétique de l’Afrique centrale (Smac, dissoute en novembre dernier), entend raccorder 13 banques l’année prochaine. Et 25 ans en deux ans. La banque centrale compte donc mettre l’accent sur « le développement de la monétique », selon Valentin Mbozo’o.

L’institution peut donc se réjouir que les spécialistes (fournisseurs de solutions aux banques) dans ce domaine continuent de développer des applications. Plusieurs entreprises, opératrices de monétique, ont à nouveau présenté les avantages du domaine (sécurité, rapidité, etc.).

Mais des dangers existent aussi : les tentatives de fraude au guichet et au distributeur automatique, les attaques virales, entre autres choses. Le défi reste donc de taille. Pour le Dg du Gimac, il doit cependant être relevé : « Ce type de séminaire est le bienvenu dans la région pour changer les mentalités, et faire comprendre que les grands projets ne pourront se faire sans système de paiement à jour par rapport à la mondialisation », a-t-il déclaré. Peu après avoir reconnu que s’agissant de monétique, la Cemac est « un peu à la traîne » par rapport au reste du continent.