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Dossier de la Rédaction

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Chaleureuses retrouvailles entre Chantal Biya et Constancia Mangue de Obiang

Les deux premières dames ont épluché divers dossiers vendredi dernier, au pavillon oriental du palais de l’Unité.


90 minutes. C’est le temps qu’aura duré le tête-à-tête entre Mme Chantal Biya et son homologue de Guinée équatoriale, Constancia Mangue de Obiang. Même si rien n’a précisément filtré de cet entretien, l’on peut aisément imaginer que les deux premières dames ont passé en revue des centres d’intérêt commun. En bonne place au rang de ceux-ci : la lutte contre le Sida, la culture de la paix en Afrique, l’amélioration des conditions de vie des femmes rurales. Et aussi la campagne d’accélération de la réduction de la mortalité maternelle et infantile en Afrique.

En effet, comme Mme Chantal Biya, la première dame équato-guinéenne est fort engagée dans le combat contre la pandémie du siècle dans son pays. Elle est également à la tête de structures venant en aide aux enfants et autres personnes vulnérables. De plus, les deux dames militent au sein de Synergies africaines contre le Sida et les souffrances, association fondée par la première dame camerounaise. Mme Obiang a été à ses côtés dès les débuts en 2002.

La paix en Afrique était également au menu des échanges entre Mesdames Biya et Obiang. Toutes les deux œuvrent au sein de la Mission de paix des premières dames africaines (Mipreda). Dans ce cadre, les épouses de chefs d’Etat ambitionnent de contribuer, aussi bien au niveau sous-régional que continental, à la recherche de la paix et d’une stabilité durable en Afrique. Elles s’impliquent ainsi dans la prévention des conflits, travaillant à l’élimination de tous les facteurs concourant à la rupture de l’équilibre de paix : la pauvreté, la misère, les souffrances occasionnées par les calamités naturelles et les guerres.

La rencontre de vendredi dernier a certainement été aussi l’occasion de cogiter sur le rapprochement des peuples camerounais et équato-guinéen, du reste frères. D’où la réouverture du « dossier femmes rurales ». En 2001, une initiative des deux premières dames avait permis aux femmes rurales équato-guinéennes de bénéficier de l’expertise de leurs homologues camerounaises. De source bien informée, l’expérience avait permis aux ruraux du pays voisin de découvrir des activités génératrices de revenus à l’instar du « bayam-sellam ». Les deux parties en étaient ressorties mieux édifiées sur les pratiques agricoles, commerciales et culturelles de l’autre. Des mythes et des clichés circulant sur le compte des uns et des autres avaient également disparu. Fort de ces résultats, les premières dames envisageraient de remettre l’expérience au goût du jour, pour préparer leurs peuples à mieux se connaître, dialoguer et échanger.

Et comme ces retrouvailles étaient aussi familiales, l’on a beaucoup parlé en fang, langue commune au Cameroun et à la Guinée équatoriale. Des cadeaux souvenirs ont également été échangés. Puis les dames sont allées rejoindre leurs époux pour le déjeuner officiel.


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