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Dossier de la Rédaction

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Besoin d’assainissement dans le secteur de la télédistribution

La mésentente entre les acteurs du secteur prive plusieurs abonnés de certaines chaînes.

Le directeur général de Canal + Cameroun est très amer lorsqu’on parle de la télédistribution dans le pays. Car, affirme Jackson Njike, le secteur « va très mal. » D’abord parce que l’activité a été assaillie par des amateurs et en plus, la plupart, pour ne pas dire tous, exercent dans l’illégalité. Sans droits, ni titres ». Ayant démarré en douceur, la télédistribution est actuellement pratiquée par des milliers de Camerounais en toute clandestinité avec, en avant, de gros « bras » évalués à une soixantaine de distributeurs. A côté desquels se trouvent de petits câblo-opérateurs qui ont pratiquement quadrillé les grandes métropoles du pays, distribuant des images jusque dans les quartiers les plus reculés.

Le problème, d’après une source proche du dossier, n’est pas dans la distribution en elle-même. Tout ce qu’on demande aux acteurs du secteur, précise-t-elle, c’est de respecter les procédures. En ayant en premier lieu une licence. « Ils ne créent pas cette exigence », assure-t-on à une agence Satcom à Yaoundé, mais c’est ce qu’exigent les textes. Que ce soit au Cameroun ou ailleurs. Par conséquent, les câblo-opérateurs doivent acheter les chaînes chez les propriétaires. Et non de les capter sous cap. Il y a des chaînes gratuites telles que France 24 ou TV5 monde, mais lorsqu’on veut donner à ses abonnés celles du groupe Canal +, par exemple, il faut mettre la main dans la poche. En signant aussi des conventions avec des ayant-droit.

Pour le syndicat des câblo-distributeurs du Cameroun, les entreprises camerounaises ont déposé des dossiers de demande de licence. Certains de ces dossiers ont reçu l’avis favorable du Conseil national de la communication. « Par contre, Canal+ Afrique, n’est pas une entreprise de droit camerounais et ne peut pas mener son activité commerciale au Cameroun. Il exerce « illégalement depuis 1999. Il doit arrêter la vente des décodeurs au Cameroun parce que c’est une activité illégale au sens de la loi et des textes règlementaires. Car il viole l’ordre public camerounais », explique le syndicat.

Les experts qui se réuniront bientôt à Yaoundé durant ces Etat généraux de la communication, ont donc du pain sur la planche. Afin que ce secteur, tout comme les autres, soit également régulé et qu’un terrain d’entente soit trouvé entre les acteurs du secteur.

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