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Dossier de la Rédaction

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Des pourparlers directs dès ce mardi dans la crise malienne

Une rencontre entre émissaires du gouvernement et rebelles s’ouvre demainr au Burkina Faso.

La date de ce mardi restera dans l’histoire comme celle de la première rencontre officielle entre belligérants de la crise malienne. Ce 4 décembre, en effet, le chef de la diplomatie malienne, Tieman Coulibaly, et des représentants des rebelles du MNLA et d’Ansar Dine doivent échanger pour la première fois à Ouagadougou. Le ministre malien des Affaires étrangères est arrivé hier à la tête d’une délégation dans la capitale du Burkina Faso, à l’invitation du médiateur Blaise Compaoré. L’objectif pour le président burkinabé est de proposer une cessation complète des hostilités entre le gouvernement malien et les mouvements armés. Les rebelles en contrepartie doivent accepter la réunification du territoire et le renoncement à la charia, pour qu’un agenda politique des négociations puisse s’ouvrir.

Samedi, le président burkinabé avait déjà annoncé pour hier la présentation aux émissaires de Bamako d’un « agenda des pourparlers ». De quoi relancer les négociations grippées depuis la sortie de l’envoyé spécial du secrétaire général de l’Onu au Sahel. Le 19 novembre dernier, Romano Prodi avait, en effet, annoncé qu’une intervention armée n’aurait pas lieu avant septembre 2013 au Nord Mali. Une déclaration appuyée par un récent rapport de Ban Ki-Moon, accordant la priorité à la voie diplomatique pour une sortie de crise. Mais des voix s’élèvent de plus en plus pour dénoncer ce rapport. Dimanche, le président malien, Dioncounda Traoré, en visite à Niamey au Niger, a constaté avec son homologue Mahamadou Issoufou, « un recul » de l'ONU au sujet de l’intervention armée africaine dans le Nord du Mali. Pour les deux chefs d’’Etat, ce repli sur la question est « regrettable » car les conditions d'existence des populations vivant sous le joug « des groupes terroristes étrangers » se sont « considérablement dégradées ». Ils ont aussi indiqué dans le communiqué publié à l'issue de leur rencontre que les « risques » d'une opération armée « ponctuelle, encadrée et supervisée par la communauté internationale ont été cernés » et « ne sauraient en aucune manière constituer un obstacle à l'impératif de libération des populations ». De même, le Conseil des ministres de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cedeao), réuni à Abidjan, a regretté dimanche un « déphasage » de l'ONU par rapport à « l'urgence » à agir au Mali.

De son côté, le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, a mis en garde jeudi à Nouakchott contre une guerre au Mali. Elle pourrait, selon lui, favoriser des alliances de populations locales avec les groupes jihadistes. Le chef de l'Etat mauritanien a précisé que son pays « n'entrera jamais dans cette guerre », mais entend protéger ses frontières et répondre en cas d’attaque.

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