La grande bâtisse sur la colline de Nyada accueille à partir de ce 5 décembre, et ce jusqu’au 7 prochain, les deuxièmes états généraux de la communication. Dans l’histoire du Cameroun. 600 participants y sont attendus, pour cogiter sur le thème : « La Communication, instrument de consolidation de la paix, de l’unité et de la solidarité nationales, pour un Cameroun prospère et émergent à l’horizon 2035 ». Pour ce faire, neuf ateliers de réflexion sont prévus sur « médias, citoyenneté et responsabilité », « statut des professionnels », « viabilité économique des médias et qualité du pluralisme ». Et aussi sur la « régulation et auto-régulation professionnelle », l’« assainissement de la télédistribution et structuration du secteur », entre autres.
Hier déjà, des sous-commissions de l’organisation écumaient les couloirs du palais des Congrès. S’activant au réglage des derniers détails des préparatifs : disponibilité et propreté des espaces réquisitionnés, décoration, reconnaissance des lieux par les hôtesses et le protocole… « Nous sommes venus voir l’espace qui nous a été réservé et nous assurer que le matériel adéquat a été installé. Il s’agit de photocopieuses, d’ordinateurs complets avec imprimantes, parce que nous devons multiplier les documents et les mettre à la disposition des participants. En temps réel et en quantités suffisantes », explique Mme Christiane Meto’o, rapporteur de la sous-commission exposés et autres communications.
Dans le même temps, la Commission scientifique se réunissait sous l’égide de son président, le Professeur Jacques Fame Ndongo, ministre de l’Enseignement supérieur. Nul doute que là aussi, il s’est agi de régler les derniers détails, de mobiliser l’ensemble de la troupe à rester extrêmement attentive aux attentes des uns et des autres, en rapport avec cette grand-messe. « Tous les regards, à la fois des professionnels et du public, sont fixés sur les états généraux de la Communication. Il est sans conteste que les attentes des uns et des autres sont grandes, surtout en rapport avec l’assainissement du secteur. Nous devons sortir de ces travaux avec des engagements et des résolutions fortes. Il y va de la crédibilité et de la survie de ce secteur », confie un membre de la Commission.
Tandis que d’aucuns étaient ainsi au four et au moulin, des experts internationaux et autres invités spéciaux continuaient d’arriver à l’aéroport de Nsimalen. Après Hervé Bourges, ancien directeur de l’Ecole supérieure de journalisme de Yaoundé, Georges Gros, secrétaire général international de l’Union de la presse francophone (Upf), arrivés lundi soir, des intellectuels de haut vol continuent d’affluer dans la capitale jusqu’à ce matin. Ce qui annonce certainement des lendemains meilleurs pour le secteur de la communication.
