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Dossier de la Rédaction

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Mgr Joseph Befe Ateba: «que l’autorisation de création revienne au CNC »

Le président du Conseil national de la communication (Cnc).

Après les assises du CNC, avec beaucoup de récriminations, il n’y a visiblement pas eu d’actions…

Entre-temps, le travail s’est fait dans les coulisses. Et tout ce qui a été fait n’est pas spectaculaire. Nous avons reçu beaucoup de plaintes, nous avons vaqué à la réconciliation à l’amiable entres des parties, nous avons émis des interpellations dans certains médias pour qu’ils soient sensibles aux aspects déontologiques. Je prends l’exemple des clips qui passent à la télé, à des heures de grandes écoutes et qui ont visiblement des aspects érotiques. Nous avons aussi écrits aux télévisions pour qu’elles aient le souci d’avertir le téléspectateur quand il y a des images choquantes. Tout ça, ce sont des choses que le CNC fait dans les coulisses. La grande activité ne commencera que lorsqu’on aura des membres.

En attendant donc, qu’est-ce que le CNC espère des Etats généraux de la Communication ?

Une reconnaissance de son rôle. Le décret du président de la République du 23 janvier 2012 a clairement confié la régulation au Conseil. Je veux bien croire que ceux qui en tiennent encore quelques pans, le font indument, en dépit du décret. Parce que si je comprends bien le décret, je crois que la volonté du président de la République est de délocaliser la régulation et la confier à un organe neutre et indépendant. Et que tous ceux qui y jouaient encore un rôle se dessaisissent de la régulation au profit du Conseil. Voilà ce que j’ai compris, déjà à travers les réunions de préparation de ce décret auxquelles j’ai eu la chance d’assister.

C’est tout ce que vous attendez des Etats généraux ?

D’une manière générale, avec ces Etats généraux, je crois qu’on s’avance déjà vers un déblayage et un balayage hélicoïdal et en profondeur du domaine de la communication. C’est d’ailleurs le plus important. Ces Etats généraux devraient fixer les rôles, fixer la définition même du communicateur et celui du journaliste en particulier. Les secteurs d’activités et champs d’actions devraient également être définis ici. C’est l’occasion de faire une introspection pour expurger ce qu’on a en nous, à fin que seul le bon reste.

Face à l’anarchie que connaît le secteur, peut-on en sortir sans une volonté politique ?

Il y a déjà en ce moment une volonté politique personnelle du chef de l’Etat, qui a autorisé ce rassemblement et qui l’a placé sous son très haut patronage. C’est déjà là un acte politique très fort, qui va aussi à l’endroit des hommes politiques qui créent des journaux pour vilipender les autres. Il faut qu’on cesse de donner des autorisations à ce type de publication.

Comment savoir les ambitions des gens quand ils demandent l’autorisation de création ?

Nous avons abordé cet aspect et beaucoup de gens ont souhaité que l’autorisation de création revienne au Conseil. Je répercute l’opinion qui circule. C’est-à-dire que pour créer un journal, qu’on montre patte blanche. Pour que n’importe qui ne se retrouve plus à la tête d’un journal. Le directeur de publication n’a pas à être journaliste mais le rédacteur-en-chef et l’équipe rédactionnelle doivent l’être.

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