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Dossier de la Rédaction

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L’ancienne greffière du TGI devant la barre dans l'affaire Tikela Kemone

Avec Francis Akono Ousmanou, elle est poursuivie pour détournement de deniers publics et faux en écriture de banque.


Quand l’employeur se retourne contre son ex-employé. C’est un peu cela la quintessence de l’affaire Ministère de la Justice contre Fanta Elisabeth Marie épouse Tikela Kemone. Cette ancienne greffière en chef du Tribunal de grande instance du Mfoundi (TGI) est poursuivie par son ministère de tutelle pour le détournement de la somme de 486.562.236 millions de F, mais aussi pour faux en écriture de banque, en coaction avec Francis Akono Ousmanou, agent de banque. Jeudi, la première audience s’est appesantie sur les formalités d’usage, parmi lesquelles la lecture des chefs d’inculpation aux parties en cause. Il a ensuite été demandé aux deux accusés s’ils désiraient plaider coupables ou non coupables… La seconde option a été le choix de chacun des accusés.

Le tribunal, présidé jeudi par le juge Michel Onana, a invité les avocats de l’accusation et de la défense à communiquer leur liste des témoins. Le conseil de l’accusation a produit une liste de trois témoins et celui de la défense a dévoilé une série de huit témoins. Etant donné que la loi permet au tribunal de fixer le nombre de témoins à comparaître, il a estimé que trois témoins étaient suffisants pour la défense. L’audience a été marquée par une mise au point sur la défense du ministère de la Justice, constituée partie civile dans cette affaire. Deux conseils ont estimé avoir été constitués par le ministère de la Justice. Me Nomo Beyala et Me Nkoyock, cette dernière qu’une représentante du Minjustice a publiquement désignée comme chargée de préserver les intérêts de ce département ministériel.

Le tribunal a cependant demandé à Me Nomo Beyala de produire le mandat de représentation pour prouver les dires selon lesquels, ledit mandat lui a été confié par le Minjustice pour assurer sa défense devant la cour. La cause a par la suite été renvoyée au 27 décembre 2012 à 12h pour comparution des témoins. Comme l’a expliqué Me Roger Owona Essama, avocat du coaccusé Francis Akono Ousmanou, « au cours de cette première audience, il était question que les avocats se constituent. Le tribunal a estimé nécessaire que nous rencontrions nos témoins et éventuellement que nous partions prendre plus amplement connaissance du dossier. » Conformément à la loi, les témoins doivent être cités à comparaître, et leur citation doit leur parvenir cinq jours avant l’audience. Les témoins seront entendus au cours de l’audience du 27 décembre.

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