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Dossier de la Rédaction

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Les commerçantes d'Afrique centrale débattent à Yaoundé

Ces femmes sont préoccupées par les solutions à leurs difficiles conditions de travail..

Rebecca Ngwalem Melong, Ndeh Bridget Lum sont toutes deux « bayam sellam » à Bafoussam. Elles ont laissé de côté leurs marchandises le temps d’une conférence pour débattre des sujets qui vont améliorer leurs difficiles conditions de travail notamment celui du transport des vivres pour les villes frontalières comme Kye-Ossi. Au marché de cette cité par exemple, avouent ces vendeuses, un sac de 200 kg de pommes de terre acheté à 50 000 F à Bafoussam est revendu entre 75 000 et 100 000 F malgré les difficultés de transport. C’est pour régulariser le secteur que le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, a présidé hier l’ouverture de la conférence sous-régionale des femmes impliquées dans le commerce informel transfrontalier en partenariat avec Onu-Femmes. « Il s’agit de mettre en valeur le travail de ces femmes qui, au quotidien, nous font vivre et participent à la politique de l’intégration sous-régionale et régionale », a déclaré le ministre.
Pour remédier à certains problèmes rencontrés par ces actrices incontournables, le Mincommerce a construit deux marchés spéciaux à Kye-Ossi dans le Sud et à Mora dans l’Extrême-Nord avec des aires de couchage et des conditions favorables pour leurs enfants. Il construit également une chambre froide à Idenau dans le Sud-Ouest. Des actions saluées par Goretti Nduwayo, représentante de Onu-Femmes.
Pour Marie Mbala Biloa, présidente de l’Association des bayam-sellam (Asby), cette opportunité est une invite à la structuration du marché frontalier des denrées alimentaires notamment à Kye-Ossi et Abang-Minko. « Il y a très souvent surabondance des vivres parce que parfois les vendeurs sont plus nombreux que les acheteurs. Pour éviter ce surplus, nous nous proposons de structurer le marché par région ou par secteur d’activité. Cela nous permettrait de faire de bonnes affaires surtout en fixant un prix unique à chaque denrée», propose-t-elle. Au sortir de cette rencontre qui s’achève aujourd’hui sont attendues, entre autres, les propositions de stratégies pour l’amélioration des conditions de travail des femmes actives dans ce commerce, le partage des expérience des pays des grands lacs, l’accroissement des opportunités commerciales. A cette occasion, les femmes ont par ailleurs présenté un échantillon des denrées alimentaires qui font l’objet de leur commerce dans les zones frontalières.



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