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Dossier de la Rédaction

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Quand les patrons parlent d’agriculture

Le Minader, Essimi Menye, était l’invité spécial de la 114e Assemblée générale du Gicam jeudi 13 décembre 2012 à Douala.

Volontaire Essimi Menye. Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader) continue son plaidoyer à divers endroits et différentes tribunes pour vendre l’idée d’une agriculture de deuxième génération au Cameroun. La semaine dernière encore à Ebolowa, il disait que : « l’agriculture est un métier noble, un métier d’avenir. Bien pratiquée, l’agriculture nourrit son homme ». Hier, face aux hommes d’affaires du Groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam), réunis pour leur assemblée générale, Essimi Menye a poursuivi son apologie. « Le Cameroun est un pays où on peut récolter trois fois par an. Le pays peut devenir un grand exportateur de produits agricoles », a-t-il lancé.

Saisissant la balle au rebond, le Gicam s’est montré réceptif. Pour preuve, le mouvement patronal est déjà engagé dans un programme dénommé : « Un patron, une plantation ». Sur la base des études réalisées, le président du mouvement, André Fotso, propose de commencer par des plantations de manioc et de maïs. Deux spéculations qui peuvent rapporter des « dizaines de millions de F par an ». Seuls bémols, des pesanteurs comme l’accès à la terre, aux semences et aux champs sont encore criardes.

« Des champs semenciers sont en vue à Lagdo (Nord), Santa (Nord-Ouest) et Batouri (Est), afin de favoriser la dissémination des semences et des fruits de la recherche agricole aux agriculteurs », indique Essimi Menye. Une agence d’aménagement des terres agricoles est aussi en voie de création. Tout comme est en cours l’élaboration des textes sur le foncier afin d’encourager ceux qui veulent se lancer dans l’agriculture.

Toutes ces réformes, mises en route, vont améliorer la balance commerciale du Cameroun, déficitaire de plus de 1000 milliards de F en 2011. « La facture des importations des produits céréaliers s’est chiffrée à 223 milliards de F en 2011 dont 135 milliards de F pour le riz », souligne Vincent Kouete, économiste principal au Gicam. Il est aussi attendu que les nouvelles exploitations agricoles créent des emplois dans l’agriculture et l’agro-alimentaire. Ainsi, le pays pourra conquérir de nouvelles parts de marché à l’international.

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