Une réunion de revue à mi-parcours se tient depuis mardi 11 décembre dernier à Garoua.

Au centre du Programme de développement durable du lac Tchad (PRODEBALT), la volonté simultanée de gérer de manière les ressources naturelles de ce bassin sous-régionales, tout en prenant en compte la résolution des besoins des populations. Plus de 41 milliards de F mobilisés à cet effet, dont près de la moitié assuré par le Fonds africain de développement, pour couvrir les six ans du Programme, qui court jusqu’au 31 décembre 2015. Trois ans après le lancement du PRODEBALT, les bailleurs de fonds et experts de la Commission du Bassin du Lac Tchad (CBLT) ont décidé de marquer un arrêt, pour une évaluation à mi-parcours. Depuis mardi, ils sont réunis à Garoua pour quatre jours de travaux, dans le cadre de le troisième réunion ordinaire du comité régional de pilotage du PRODEBALT, couplé à la validation de l’étude sur la revue à mi-parcours du programme. Objectif de la rencontre, identifier les entraves rencontrées par le Programme dans sa mise en œuvre, et réfléchir aux solutions à y apporter.

En effet, ainsi que le relèvera le Représentant de la Bad, le taux de décaissement après trois ans, n’est pour l’heure que de 15%, soulignant un certain nombre de difficultés. Lesquelles, sont recensées dans la Revue à mi-parcours du PRODEBALT, qui constitue le principal support de travail des assises de Garoua. Pour Mahaman Chaibou représentant de la CBLT, il est urgent d’inverser cette tendance, d’autant que le PRODEBALT est lui-même adossé au Plan d’action stratégique de la CBLT pour une gestion durable des écosystèmes. Au sortir de ces quatre jours de réflexions, des recommandations fortes sont attendues afin d’améliorer les performances jusqu’ici enregistrées. Les questions du rapport d’activité de l’année écoulée et du budget 2013, seront également seront également débattues.