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Paul Biya dans les premiers rôles au sommet des ACP

Le chef de l’Etat camerounais a été l’un des grands animateurs des travaux de Malabo.

C’est vendredi autour de 13h30 mn que le président de la République a quitté Malabo. Comme à son arrivée deux jours plus tôt, Paul Biya a été raccompagné par le vice-président équato-guinéen en charge des Affaires présidentielles, Ignacio Milam Ntang. Ce dernier acte marquait un séjour plutôt bien rempli. A l’instar de tous ses pairs de la zone Cemac qui accueillait le 7e sommet des ACP, le président Biya s’est attelé d’animer cette rencontre aux côtés du président Obiang Nguema Mbasogo.

Outre sa présence remarquée à la cérémonie solennelle d’ouverture en compagnie de la première dame, Chantal Biya, le chef de l’Etat aura été un des grands acteurs des débats à huis clos. C’est, par exemple, lui qui introduit le débat général jeudi après-midi lors du premier huis clos des chefs d’Etat et de gouvernement sur le thème : « L’avenir du groupe ACP dans un monde en mutations : défis et opportunités ». Le président camerounais profite de la tribune pour poser sur la table les deux préoccupations majeures d’une organisation à la croisée des chemins. D’abord, les perspectives d’avenir du groupe ACP alors que se profile à l’horizon, l’année 2020 qui marque l’expiration du partenariat avec l’Union européenne. Partenariat qui fonde l’existence même du groupe ACP. Et ensuite, les pistes d’orientation de la relation avec l’UE.

Dans cette intervention d’entrée de jeu, Paul Biya trace déjà les contours de la position commune des ACP. Premièrement, amener les 79 Etats ACP à une évolution graduelle vers une organisation internationale dotée d’un secrétariat général aux pouvoirs accrus, jouissant de l’autonomie financière ; deuxièmement, préserver le partenariat avec l’Europe, mais lui donner une nouvelle direction plus adaptée aux récentes évolutions politiques, économiques et socio-culturelles. Dans le débat très animé sur les Accords de partenariat économique proposés par l’UE, le président prend également position, affirmant que la dimension développement doit y prendre une place centrale, les Accords ayant vocation à être un instrument de développement, destiné à renforcer l’intégration régionale et non le contraire. « Les APE doivent réaliser leurs promesses de développement et permettre de pérenniser nos relations avec l’Union européenne, au-delà de Cotonou. »

Au final, le Cameroun a fait front avec les autres Etats ACP pour engager la mutation de leur organisation. Avec son chef d’Etat aux premières loges. Pas étonnant quand on sait que déjà, les Conseils des ministres ACP, préparatoires aux travaux, de même que le Comité des ambassadeurs ACP étaient présidés par le Cameroun.

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