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Dossier de la Rédaction

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Le cordon de sécurité en place pour les fêtes

1.500 hommes et femmes en tenue déployés à Yaoundé pour la sécurité des citoyens.


Tandis qu’elle s’avançait vers l’arrêt taxi, Linda Nyame n’imaginait pas que le poulet déplumé qu’elle a acheté au marché Mvog-Mbi quelques instants plus tôt avait disparu de son sac. Cris de détresse, alerte des commerçants et intervention de deux policiers affectés non loin de là. Quelques minutes plus tard, le voleur est démasqué. Il est d’ailleurs un « habitué » des lieux. Des solutions à ce type de forfaits, fréquents en période des fêtes dans les places publiques, sont apportées par des éléments des forces de l’ordre, ajoutés en supplément dans certains points de Yaoundé. Pour la sécurisation des fêtes de fin d’année, Jean Claude Tsila, le préfet du Mfoundi, a prescrit des mesures à ses collaborateurs que sont les autorités administratives et les responsables des forces du maintien de l’ordre. Deux pans sont définis : le volet sécuritaire et la supervision de la voie publique.

Dans chaque arrondissement, les sous-préfets rendent compte de tout mouvement susceptible de troubler l’ordre public. En appui il y a, les forces de l’ordre. Gendarmes et policiers apportent un appoint commun pour quadriller la ville. Selon Jules Eric Ekoume, 1er adjoint préfectoral de Yaoundé, des équipes pédestres et motorisées patrouillent de jour comme de nuit, en particulier dans les milieux à risque. Des descentes sont opérées et la proximité avec les populations est instaurée. 1.500 personnels des forces de l’ordre sont ainsi déployés à travers la ville. Marchés et lieux de culte font l’objet d’une attention particulière. A l’Avenue Kennedy, par exemple, plusieurs hommes en tenue sillonnent entre les comptoirs, gardant un œil vigilant sur les individus suspects.

Gênés par leur présence au départ, les commerçants mais surtout, les clients, sont désormais de bonne humeur. « J’ai le cœur léger, quand je passe ici à Kennedy. Depuis que la police est là, on entend moins les gens crier au voleur », témoigne Séverine Angoa, étudiante. Policiers et gendarmes règlent aussi des litiges sur place. Rien de bien méchant, parfois des querelles entre clients et commerçants. D’après le 1er adjoint préfectoral, en plus de la sécurité, les éléments des forces de police ont renforcé les carrefours et les zones de la ville aux gros bouchons, afin de rendre la circulation plus fluide. Jusqu’à la mi-janvier, ils seront donc plus nombreux dans des carrefours comme Mvan, Mvog-Mbi, Elig-Essono ou Etoudi.

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