Une opération de sensibilisation des utilisateurs lancée mardi.

La gestion des radiocommunications maritimes n’est pas des plus orthodoxes. On enregistre même un désordre de la part des utilisateurs, notamment les acteurs du secteur maritime. L’Agence de régulation des télécommunications (Art) a décidé, à travers un atelier de quatre jours ouvert mardi, de sensibiliser les utilisateurs. Il est essentiellement question de savoir qui fait quoi, et ce que prévoit la loi dans le secteur sensible qu’est la radiocommunication maritime.

Les séminaristes, personnels militaires comme civils, s’imprègnent de l’importance des fréquences maritimes et du respect des réglementations nationale et internationale. Et se font expliquer les procédures d’assignation et les sanctions encourues par les contrevenants. Il est aussi question de recenser les utilisateurs actuels ou potentiels pour l’assainissement et l’actualisation du fichier, et d’informer les utilisateurs sur le rôle et l’intervention de l’Art dans la gestion des fréquences maritimes.

En signant la convention de l’Union internationale des télécommunications (Uit), le Cameroun s’est engagé à accorder une priorité aux communications de sécurité par la mise en place du système mondial de détresse et de sécurité en mer (Smdsm). Système caractérisé par l’installation d’équipements spécifiques le long des côtes maritimes, la mise en place d’un centre de coordination des opérations de secours et sauvegarde en mer, l’installation d’équipements à bord des navires battant pavillon camerounais.

Tenant compte de l’étendue des côtes et de ses eaux, l’Etat a élaboré un plan de développement des radiocommunications maritimes pour guider la mise en place de ce système. Des radars océanographiques sont déjà installés le long des côtes par certaines administrations.