Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

Le PAN veut sauver les mangroves des Changements climatiques

Cavaye Yeguie Djibril a lancé hier une opération de reboisement à Edéa et à Douala.

Il faut sauver le littoral camerounais. D’après le Fonds des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao), « la mangrove qui couvrait une superficie de 472 500 hectares en 1980, ne couvre plus que 250 000 ha du territoire camerounais. Soit près de 50% de disparition de cette forêt maritime et fluviale ». D’où la symbolique des lieux choisis par Cavaye Yeguie Djibril, président de l’Assemblée nationale (PAN), pour enfouir sous terre des plants d’arbre tant à Edéa qu’à Douala.

Dans cette dernière métropole, c’est le lieu-dit « Bois des singes » qui a accueilli le PAN et une trentaine de députés membres du Réseau de parlementaires pour la gestion durable des écosystèmes forestiers d’Afrique centrale (Repar). Le site a vu sa mangrove disparaître du fait de l’exploitation forestière. Des experts estiment à 60 000 mètres cubes la quantité de bois prélevée sur les côtes marécageuses de Campo (dans le Sud) à Limbe (dans le Sud-Ouest). Le « Bois des singes » est aujourd’hui une vaste zone de construction de maisons d’habitation et d’exploitation de carrières de sable. Ceci au détriment de l’environnement qui perd sa végétation et d’importantes ressources alimentaires (les poissons notamment et les mollusques de toutes sortes).

Sur ce qui était autrefois appelé « île Malimba », aujourd’hui « île Alucam », il n’y a plus d’arbres, encore moins de faune. Entre les deux ponts sur le bras mort et le bras vif du fleuve Sanaga à Edéa, le PAN voudrait voir renaître la végétation. Aidé par l’Agence nationale d’appui au développement forestier, le Repar a mis en terre près de 600 plants. 1400 autres plants seront enfouis sur l’axe Edéa-Kribi et sur l’actuel point de péage routier. Les techniciens de l’Anafor vont aussi apporter leur expertise à Douala – où 2000 arbres sont en cours d’enfouissement – pour entretenir l’espoir de ne pas voir finir les mangroves d’ici 20 ans.

Les délégués du gouvernement auprès des Communautés urbaines d’Edéa et de Douala (Dieudonné Nzokè et Fritz Ntonè Ntonè) se sont engagés, par une convention les liant au Repar, à préserver les plants. Les entretenir par un défrichage permanent tout en s’assurant qu’ils ne soient déterrés par des vandales. L’honorable Jean-Jacques Zam, Coordonnateur national du Repar, s’est engagé à maintenir la veille face aux effets des changements climatiques au Cameroun. Le PAN et le Repar mettent le cap ce mercredi 19 décembre sur Buea dans le Sud-Ouest où la croisade pour la survie des mangroves continue.



Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière