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Le Tchad vole au secours de l'armée centrafricaine

Des renforts arrivés de N’Djamena ce mercredi vont prêter main forte à l’armée.


La contre-offensive s’organise en République centrafricaine. Des troupes tchadiennes y sont arrivées hier pour aider l’armée à stopper la rébellion et à récupérer les villes conquises dans le centre du pays ces deniers jours. L’appui militaire fait suite à la demande formulée par le président centrafricain, François Bozizé, devant l’avancée fulgurante des rebelles. Selon l’Afp, une vingtaine de véhicules dont des 4×4, transportant des militaires tchadiens lourdement armés, a rejoint des éléments des Forces armées centrafricaines en milieu d'après-midi, dans la localité de Kaga Bandoro, près de la ligne de front.

Depuis une dizaine de jours, l’Union des forces démocratiques pour le rassemblement (Ufdr), la Convention des patriotes pour la justice et la paix (Cpjp) et la Convention des Patriotes du Salut et du Kodro (Cpsk) regroupés au sein d’une coalition, sévissent dans le Nord-Est de la Centrafrique. Le mouvement rebelle s’est emparé hier de la ville de Kabo (nord) à 350 km de Bangui après Bria la veille, et plusieurs autres localités de la région dont Bamingui, Ndélé, Mbré, Sam Ouandja et Ouada au cours de la seule journée de lundi dernier. Les rebelles exigent du président François Bozizé l’application des différents accords de paix signés entre 2007 et 2011. Lundi dernier, ils ont diffusé un communiqué dans lequel ils réclament notamment l'argent promis aux combattants ayant déposé les armes et la libération de détenus politiques, sous peine de faire tomber le régime, rapporte Reuters. « Les Tchadiens ne nous font pas peur, nous sommes déterminés à nous battre jusqu'au bout », a estimé hier un chef rebelle, alors qu’une autre source rebelle a assuré que leurs combattants « progressent » désormais vers la ville Batangafo.

Ce soutien militaire d’Idriss Deby au général Bozizé est loin d’être le premier. En 2003, ce sont déjà les hommes envoyés par N’Djamena qui lui avaient permis de prendre le pouvoir à Bangui. Depuis cette date et jusqu'à octobre dernier, il a aussi bénéficié, selon Rfi, d'une garde rapprochée tchadienne. Et en fin 2010, ce sont encore ces hommes, bien organisés et rompus au combat après des années de luttes contre des rebelles dans l'est du Tchad, qui intervenaient à Birao, capitale du nord de la Centrafrique, pour chasser les rebelles de la Cpjp.

Synthèse de Hugues Marcel TCHOUA

Rébellion en Centrafrique

Le Tchad s’implique

Des renforts arrivés de N’Djamena hier viennent prêter main forte à l’armée.

La contre-offensive s’organise en République centrafricaine. Des troupes tchadiennes y sont arrivées hier pour aider l’armée à stopper la rébellion et à récupérer les villes conquises dans le centre du pays ces deniers jours. L’appui militaire fait suite à la demande formulée par le président centrafricain, François Bozizé, devant l’avancée fulgurante des rebelles. Selon l’Afp, une vingtaine de véhicules dont des 4×4, transportant des militaires tchadiens lourdement armés, a rejoint des éléments des Forces armées centrafricaines en milieu d'après-midi, dans la localité de Kaga Bandoro, près de la ligne de front.

Depuis une dizaine de jours, l’Union des forces démocratiques pour le rassemblement (Ufdr), la Convention des patriotes pour la justice et la paix (Cpjp) et la Convention des Patriotes du Salut et du Kodro (Cpsk) regroupés au sein d’une coalition, sévissent dans le Nord-Est de la Centrafrique. Le mouvement rebelle s’est emparé hier de la ville de Kabo (nord) à 350 km de Bangui après Bria la veille, et plusieurs autres localités de la région dont Bamingui, Ndélé, Mbré, Sam Ouandja et Ouada au cours de la seule journée de lundi dernier. Les rebelles exigent du président François Bozizé l’application des différents accords de paix signés entre 2007 et 2011. Lundi dernier, ils ont diffusé un communiqué dans lequel ils réclament notamment l'argent promis aux combattants ayant déposé les armes et la libération de détenus politiques, sous peine de faire tomber le régime, rapporte Reuters. « Les Tchadiens ne nous font pas peur, nous sommes déterminés à nous battre jusqu'au bout », a estimé hier un chef rebelle, alors qu’une autre source rebelle a assuré que leurs combattants « progressent » désormais vers la ville Batangafo.

Ce soutien militaire d’Idriss Deby au général Bozizé est loin d’être le premier. En 2003, ce sont déjà les hommes envoyés par N’Djamena qui lui avaient permis de prendre le pouvoir à Bangui. Depuis cette date et jusqu'à octobre dernier, il a aussi bénéficié, selon Rfi, d'une garde rapprochée tchadienne. Et en fin 2010, ce sont encore ces hommes, bien organisés et rompus au combat après des années de luttes contre des rebelles dans l'est du Tchad, qui intervenaient à Birao, capitale du nord de la Centrafrique, pour chasser les rebelles de la Cpjp.

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