Dans un environnement moderne marqué par toutes d'influences, elle est exposée à à la fourmilière terrible de la perversion sexuelle.
Le fait divers est vraiment tout un univers. Autrement dit une porte ouverte sur un monde où l’enfer n’est plus seulement les autres. Des adolescentes, qui ne sont pas livrées à elles-mêmes pour quêter une quelconque pitance quotidienne, copulent entrent elles, sans vergogne, au mépris des us et coutumes de la société qui les a enfantées et des lois de la république. La nouvelle de l’expulsion de ces adolescentes de cet établissement scolaire réputé de Yaoundé et du Cameroun ne peut être banalisée et classée sous la rubrique des faits divers ordinaires. En matière de discipline et de morale chrétienne, ce collège confessionnel constitue une référence dans un milieu éducatif où ses valeurs sont de plus en plus galvaudées. Dans le cas d’espèce, un parent qui face à l’insolence subite et désormais récurrente de sa fille en classe de Terminale s’est posé des questions. Aussi a-t-elle été amenée à faire un tour de routine dans la chambre de sa progéniture, une démarche de tout bon parent soucieux et conscient de la nécessité de l’encadrement éducationnel de proximité au-delà du cadre purement scolaire.
C’est au terme de cette démarche tout à fait responsable que la maman tombe des nues. Elle découvre dans l’album de sa pupille des photos suggestives et insoutenables. Sans aucune équivoque sa fille s’adonne aux plaisirs de l’île de Lesbos dans la Grèce antique. Et cela sans aucune gêne dans un environnement moderne marqué par toutes sortes de gadgets appropriés et dignes d’un film de série XXL.
Ce qui est encore plus choquant c’est que ces lesbiennes en culottes courtes semblaient évoluer en toute indépendance, fréquentant des hôtels huppés de la capitale où elles pouvaient s’exposer à tout loisir au bord des piscine et se livrer intensément à leur libido sous les flashes de photographes de service commis à ce service indécent et contre la nature humaine essentielle. Il convient de saluer le courage de cette mère dans ce feuilleton qui hélas reflète un pan pervers de notre société prostituée d’une mondialisation où elle peine surtout à exister par elle-même et s’illustre surtout par une consommation boulimique de tout ce qui vient d’ailleurs. Car à peine son émotion contenue et ses larmes séchées, cette maman téméraire est allée immédiatement interpeller les responsables de l’établissement en question avec toutes les preuves matérielles à l’appui. Démarche qui a confondu les coupables mais qui hélas a mis le doigt dans une fourmilière terrible de la perversion sexuelle dans nos cités. Car à la vérité, le réseau serait plus dense qu’on ne le pense et aurait des ramifications insoupçonnées dans tous les milieux sociopolitiques de la société. Sinon on comprendrait difficilement la nonchalance de ces adolescentes s’exhibant avec leurs différentes partenaires en tenue d’Adam dans les milieux fréquentés essentiellement par une élite sociale qui a une bourse fournie. Des adolescentes qui représentent une jeunesse camerounaise en danger et livrée aux sollicitations extérieures les plus pernicieuses. En mal de repères, elle est d’autant plus fragile et perméable. Que faire alors ? La responsabilité des parents et de la société toute entière demeure irréversible. Non seulement il faut être présent, mais il faut continuer à encadrer et à condamner.
