L’accord de jumelage entre ces deux villes de l'Afrique centrale sera validé ce matin.
A 10h ce vendredi 21 décembre, Sangmelima, le chef-lieu du Dja-et-Lobo, recevra le ministre camerounais des Relations extérieures, Pierre Moukoko Mbonjo, ses homologues congolais des Affaires étrangères et de la Coopération internationale et (en principe) de l’Intérieur et de Décentralisation. Cette brochette de personnalités présidera la validation du jumelage de Sangmelima et Owando, une ville du département de la Cuvette, au nord du Congo. Au ministère des Relations extérieures (Minrex) à Yaoundé, l’on annonce cet événement de dimension locale comme l’une des multiples manifestations de la coopération exemplaire entre le Congo et le Cameroun.
Au-delà de la 7e session de la commission mixte qui s’est refermée hier dans la capitale camerounaise, en effet, le jumelage de ce jour confirme un engagement pris par les autorités des deux villes en août 2011. Les édiles de Sangmelima et Owando ont dans ce cadre programmé des activités qui viseront notamment à créer des contacts réguliers entre les habitants des deux cités. Autres travaux en commun envisagés : entreprises sociales et économiques ; échanges interculturels ; partenariat pédagogique au profit des gestionnaires et des agents locaux, etc.
« Chaque année, un programme d’activités, répondant aux objectifs [de l’accord de jumelage] sera établi sur la base des plans de développement local et en fonction des capacités d’action respectives des deux villes [...] », indique par ailleurs l’article 2 de la convention qui lie Sangmelima à Owando. Dans le sillage des autres grands projets de coopération (l’exploitation conjointe du fer de Mbalam au Cameroun et de Nabemba au Congo en cours de négociation, une université et une centrale hydro-électrique communes, etc.) ce jumelage devrait donc trouver « du champ pour se déployer au mieux et pour le bien-être des populations des deux parties », explique une source au Minrex.
Il enrichira également une coopération entre deux voisins qui se distinguent dans la Cemac. « […] Nos deux pays se caractérisent par un respect scrupuleux des dispositions communautaires en matière de libre circulation des personnes et des biens », faisait observer le ministre Moukoko Mbonjo, lors de l’ouverture officielle de la 7e commission mixte mercredi 19 décembre 2012. Entre Brazzaville et Yaoundé, les citoyens des deux pays se meuvent, en effet, sans visa.
