Ces outils juridiques ont été validés au terme de la 7e Commission mixte entre les deux pays le 21 décembre dernier.
Au petit matin du vendredi 21 décembre dernier, les membres de la Commission mixte de coopération entre le Cameroun et le Congo se sont quitté à Yaoundé au terme de leur septième rencontre. Cette assemblée bipartite a permis de signer, au bout de deux journées de travaux, huit nouveaux ensembles de règles qui comprennent aussi bien des accords de coopération ou de partenariat, que des programmes et protocoles... Ils permettront de renforcer la relation Yaoundé-Brazzaville dans divers domaines dont : le transport aérien ; l’enseignement supérieur ; les Pme ; l’artisanat, etc. Deux autres accords et une convention ont par ailleurs simplement été paraphés en attendant leur signature.
En attendant de se retrouver à Brazzaville en 2014 pour tenir la 8e Commission, les deux partenaires ont enrichi le calendrier de leurs plans communs de développement avec quelques dates. Parmi celles-ci, l’on peut retenir février 2013. Yaoundé abritera ce mois-là la première réunion de l’instance technique du Comité inter-Etats de pilotage et de suivi des projets miniers. Le mois suivant, ce sera au tour de l’instance ministérielle de se réunir. Ces réunions qui manifestent la volonté de poursuivre la réalisation des projets intégrateurs, coexisteront avec les échanges en vue de mener à bon terme la construction entamée de la route Sangmelima-Ouesso et d’autres chantiers comme le barrage hydroélectrique projeté à Chollet (nord du Congo).
Fort de ces activités menées de concert, Basile Ikouebe, le ministre congolais des Affaires étrangères et de la Coopération internationale s’est satisfait de ce que le rendez-vous de Yaoundé a permis d’aller au-delà du point des actions menées depuis 2009 et la 6e session. Estimant la « moisson riche », M. Ikouebe a appelé « à travailler afin de mettre en œuvre les résolutions de Yaoundé ». Les commissions techniques mises sur pied doivent se tenir régulièrement à cet égard, a-t-il indiqué. « Impressionné par l’engagement » des autorités camerounaises sur ce chantier entre voisins d’Afrique centrale, il a déclaré que la suivi des actions entreprises maintiendra l’axe Yaoundé-Brazzaville comme « moteur de l’intégration de la sous-région » suivant le vœu des présidents Paul Biya et Denis Sassou N’Guesso.
A sa suite, Pierre Moukoko Mbonjo, le ministre camerounais des Relations extérieures a jugé « encourageants » les résultats de la 7e Commission mixte de coopération Cameroun-Congo. Notamment pour sa contribution à l’amélioration de la sécurité et des échanges transfrontaliers. De quoi nourrir « l’espoir » de lendemains meilleurs pour les populations camerounaises et congolaises.
